Gynécologie

12 - IST

Les IST ? Késako ?

Et pourtant cela nous concerne tous : les Infections Sexuellement Transmissibles.

EN 2008, L’Organisation Mondiale de la Santé (World Health Organisation, WHS) estime que dans le monde, plus d’un million de nouvelles IST sont acquises chaque jour.

En Belgique, ce sont le chlamydia, le gonocoque et la syphilis qui sont les IST les plus fréquentes (surveillance des IST 2002-2015).

La plupart du temps, ce sont des infections silencieuses, sans symptômes spécifiques. C’est l’examen de dépistage qui permet de les diagnostiquer et de les soigner afin de guérir ou de stopper leurs évolutions, et de limiter leurs transmissions.

Le dépistage n’est pas douloureux.

Les résultats des tests sont confidentiels : le médecin informe son patient, d’une manière convenue entre eux (par lettre, par mail, par téléphone ou en consultation).

Source : https://depistage.be

La prévention reste le premier moyen d’enrayer la transmission, ou empêcher d’être infecté.e : éviter les risques et utiliser un préservatif (féminin ou masculin voir ceci peut aussi vous intéresser 04 - la contraception ) dès le début de l’excitation sexuelle (donc avec ou sans pénétration).
Les rapports sexuels et les choix personnels ne sont pas en cause (du moment qu’ils soient librement consentis) mais la protection doit faire partie de votre vie.

Source : https://depistage.be

Le dépistage reste ensuite le moyen le plus efficace pour éviter les conséquences d’une IST, qui peuvent être importantes (causes de stérilité - gonocoque et chlamydia, cancers du col, de la gorge et de la marge anale -HPV, maladie chronique pour le reste de sa vie - syphilis, HIV, herpès ou hépatites).

Toutes les IST ne se dépistent pas de la même manière : une prise de sang ou un frottis génital ou un examen d’urines ou encore un examen des parties génitales en consultation.

Enfin, et malheureusement, il faut être conscient.e qu’il peut y avoir un délai entre le contact (ou la prise de risque) et le dépistage possible.

Pendant ce délai dans certains cas, on peut être déjà responsable de transmission à d’autres partenaires sans être malade ou « dépistable », il importe donc, si vous pourriez être à risque, de vous protéger lors de cette période lors des contacts intimes sans attendre la demande de votre partenaire ou de vos partenaires. Il s’agit de votre responsabilité.

Source : https://depistage.be

Remarque

Idéalement, si vous avez une injection sexuellement transmissible, vous devriez prévenir votre ou vos partenaire.s. Ce n'est pas toujours facile.

On peut le faire anonymement 

Évidemment cela nécessite aussi d'avoir les numéros de GSM de vos partenaires .

Pour plus d’informations :

https://depistage.be

https://gotogyneco.be (un autre site parle de la prévention et du dépistage, mais est dédié aux communautés lesbiennes, bies & Co 🙂

Le texte est de Vinciane Biernaux. Si vous l’utilisez, merci de créditer l’auteur.