Le score de convergence PP concerne la sensibilisation centrale localisée dans le pelvis pour ses symptômes.

Cependant, la sensibilisation centrale peut aussi concerner d’autres zones de votre corps

Pour rappel, la sensibilisation d’origine centrale est définie comme une amplification de l’activité neuronale au sein du système nerveux central provoquant une hypersensibilité à la douleur : des douleurs non spécifiques et non cancéreuses.

Il y a 2 parties au questionnaire :

Plus le score est élevé, plus la symptomatologie est importante. Ce score va s’améliorer en réponse au traitement multimodal des patients avec des douleurs chroniques et permet de suivre l’effet sur la qualité de vie du patient.

Pour chaque proposition, vous choisissez la réponse la plus adéquate à votre état. Il faut compter 3 minutes pour le remplir

Je me sens fatigué.e et pas reposé.e quand je me réveille le matin (càd après avoir dormi votre nuit) / mon sommeil n’est pas réparateur jamaisrarement parfoissouventtoujours
Je ressens des raideurs et des douleurs musculaires jamaisrarementparfoissouventtoujours
j’ai des attaques d’anxiété, je souffre d’anxiété soudaine / je fais des crises d’angoisse jamaisrarementparfoissouventtoujours
je grince ou serre les dentsjamaisrarementparfoissouventtoujours
J’ai des soucis de diarrhée et /ou de constipation jamaisrarementparfoissouventtoujours
j’ai besoin d’aide pour effectuer mes activités quotidiennesjamaisrarementparfoissouventtoujours
je ne supporte pas (je suis sensible) la lumière trop vive ou trop forte jamaisrarementparfoissouventtoujours
je suis vite fatigué.e quand je fais une activité physiquejamaisrarementparfoissouventtoujours
je souffre de douleurs partout dans mon corpsjamaisrarementparfoissouventtoujours
j’ai des migraines ou des céphalées (maux de tête)jamaisrarementparfoissouventtoujours
je ressens de l’inconfort / une gêne dans la vessie et / ou des brûlures lorsque j’urinejamaisrarementparfoissouventtoujours
je ne dors pas bienjamaisrarementparfoissouventtoujours
j’éprouve des difficultés à me concentrer / j’ai des difficultés de concentration jamaisrarementparfoissouventtoujours
j’ai des problèmes cutanés : sécheresse, démangeaisons, ou des rash (rougeurs qui apparaissent d’un coup) / éruptions cutanéesjamaisrarementparfoissouventtoujours
Le stress va augmenter tous mes symptômes physiquesjamaisrarementparfoissouventtoujours
je me sens triste ou déprimé.ejamaisrarementparfoissouventtoujours
j’ai une énergie basse / je manque d’énergie / j’ai peu d’énergiejamaisrarementparfoissouventtoujours
j’ai des tensions musculaires dans la nuque et les épaulesjamaisrarementparfoissouventtoujours
j’ai mal à la mâchoire jamaisrarementparfoissouventtoujours
certaines odeurs, comme des parfums, me donnent des nausées et des étourdissements jamaisrarementparfoissouventtoujours
je dois uriner fréquemment (pollakiurie)jamaisrarementparfoissouventtoujours
mes jambes sont inconfortables et sans repos quand j’essaie de m’endormirjamaisrarementparfoissouventtoujours
j’ai du mal à me souvenir de certaines chosesjamaisrarementparfoissouventtoujours
j’ai souffert de traumatismes quand j’étais jeunejamaisrarementparfoissouventtoujours
j’ai des douleurs dans mon bassin (région pelvienne)jamaisrarementparfoissouventtoujours
total

les seuils

on préfère distinguer 3 groupes : faible, moyen et élevé.

ce score sert à prévoir le risque de douleur chronique et aussi des résultats d’interventions chirurgicales destinées à la soulager (comme en orthopédie).

NB il s’agit d’une traduction libre de ma part du CSI

Je vous invite à lire l’article « Mon, ton, notre périnée » en préambule : https://www.vincianebiernaux.be/mon-ton-notre-perinee/

pour briller en société … savez-vous d’où vient le terme « vagin » ? Du latin, vagina qui signifie « fourreau », soit un étui à épée et avant qu’il soit retiré définitivement des livres d’anatomie le terme pudendum (honte en latin) était aussi utilisé pour parler de notre vulve.

Comment s’étonner que nous, les femmes nous connaissions si mal notre corps alors que les référentiels anatomiques et médicaux sont « genrés » : le pénis n’est décrit pas comme ce qui rentre mais notre vagin, comme ce qui est pénétré (par une Épée encore bien ! Mesdames s’il vous plait !!), et la honte était inscrite dans notre corps.

Concernant notre périnée, il y a donc un cumul de méconnaissance(s) (le genre dominant étant masculin, on peut parler d’invisibilisation de nous, les femmes, en médecine du moins, pour ce qui nous concerne ici, mais et c’est un autre sujet, également dans la société ) mais aussi de honte, de sale (j’ai une patiente en consultation qui m’a dit récemment « comment peux-tu travailler , cela me dégoûte » alors que je l’examinais… ); chaque femme restant un peu seule avec ses symptômes, croyant être une exception, faute d’échanges probablement entre femmes. Il est temps de changer cela et c’est le but de cet article.

Un peu d’histoire (simplifiée) de la périnéologie

Pendant longtemps ( depuis 1948 ), les exercices de « Kegel » étaient une référence pour la prise en charge des symptômes pelviens (dont on va voir qu’ils sont divers et variés) : on renforçait les muscles pelviens qui entourent nos organes pour qu’ils deviennent plus forts que la pression qu’ils subissent (vers le bas globalement mais pas que .. allez relire l’article de base cité plus haut).

Écoutons Julie à ce sujet

Parallèlement se développait la chirurgie pour les incontinences urinaires. Dans les années 1980, l’urologue Stanislav Plevnik inventa les « haltères » vaginales

(moi, je « prescris » des boules de Geisha ou le super livre d’Ovidie qui décrit très bien des exo pour le périnée)

au demeurant efficaces pour améliorer la force pelvienne et lutter contre les fuites urinaires. Cependant, avec leur utilisation extensive vint la découverte que renforcer le périnée pouvait devenir inconfortable et même être la source de douleurs.

Ensuite, une approche complémentaire a été de diminuer la pression sur le plancher pelvien en diminuant la pression provenant du ventre : il s’agit de stabiliser la sangle abdominale et « remonter » les organes (les aspirer) et ainsi, alléger la charge vers le bas.

Enfin, il y a la posture : l’alignement de nos structures : les muscles qui stabilisent les organes sont très profonds (ce sont eux que le Pilates et le Yoga travaillent et que la notion de CORE1 regroupe). Ils s’attachent au squelette. Si «l’architecture» de base (aka le squelette) est de travers, en torsion, basculée,… comment les muscles profonds stabilisateurs pourraient-ils agir optimalement ?

Concernant le « pipi-stop », en aucun cas il s’agit d’un exercice mais d’un test, il oriente sur la force de votre plancher pelvien … la situation, évidemment, est pire quand on n’arrive pas à stopper les urines

si vous voulez écouter Noémie en parler (accent du Québec) https://www.youtube.com/watch?v=0CtVB3qbYQY (physio pelvienne)

Ces pessaires, que le clinicien du périnée va vous prescrire, peuvent être utilisés en prévention lors du sport ou en alternative à la chirurgie.

source

mylittlepessaire

le principe est d’empêcher mécaniquement la descente d’organe lors la pression s’applique vers le bas

Les symptômes pelviens sont communs et fréquents mais cela ne justifie pas pour autant leur banalisation ! Ils ont un impact réel sur la qualité de vie :

soyez curieuse et regardez le questionnaire ci-dessous (Mélanie Claveau)

échelle de cotation

Quel est l’impact de vos symptômes urinaires sur :

Total ……/70

Quel est l’impact de vos symptômes anaux sur :

total ……/70

Quel est l’impact de vos symptômes pelviens sur

total ……../70

+ le score est élevé, + les symptômes ont une influence sur votre liberté et votre bien-être

ce score peut vous aider à suivre l’amélioration ou son contraire.

vous pouvez aller plus loin https://www.vincianebiernaux.be/outil-questionnaire-de-satisfaction-sexuelle/

éternuer en croisant les genoux ?

ne plus pouvoir sauter à la corde ou aller sur le trampoline ? La Zumba y a des fuites ? ….

l’incontinence urinaire à l’effort

c’est-à-dire une fuite urinaire qui se produit lors d’une augmentation de pression dans le ventre et que le plancher pelvien n’arrive à contenir : les quintes de toux, les fous-rires, les éternuements, quand on se mouche, lors d’efforts ou d’impacts (comme à la Zumba ou les sauts).

Les chiffres parlent de 25 à 45% des femmes au niveau mondial avec une augmentation avec l’âge : à 60 ans, +/- 70% des femmes.

Traditionnellement, on proposait les exercices de Kegel : améliorer la force pelvienne va augmenter la pression dans l’urètre (le tuyau qui part de la vessie et qui laisse couler l’urine vers l’extérieur) et le comprimer contre le pubis et maintenir la continence2. Cela peut déjà être suffisant pour certaines d’entre nous mais pas pour toutes : renforcer c’est bien, soulager la pression, alléger la pression sur le plancher pelvien c’est un fameux PLUS : en renforçant les muscles profonds de l’abdomen, notamment le muscle transverse de l’abdomen3

source journal des femmes santé

source Journal des femmes santé

La vessie hyperactive aka urgenturie

aie aie … plus je m’approche des toilettes, plus ça preeeeessssse…

je ne vais pas y arriver à temps, … noooon, ça coule déjà

Organisez-vous du coup votre vie en fonction ? Le premier regard est toujours pour situer les toilettes?

Ce sentiment est appelé sentiment d’urgence et est un des symptômes récurrents de la vessie hyperactive, mais pas le seul : pertes urinaires, plein de petits pipi en journée (pollakiurie > 7 pipi / jour) mais aussi la nuit (> 0 à 1 pipi/ nuit nycturie). Évidemment, tout cela va dépendre de ce que vous buvez en quantité, ou en qualité (le café !), de la température ambiante, de la fonction rénale aussi, de la présence ou pas d’une insuffisance veineuse au niveau des jambes …

on ne devrait pas se faire réveiller pour vider sa vessie (sauf si on a plus de 60 ans)

Mais bon, si un bruit vous réveille, ou un ronflement ;-), un rêve, un chat … ce n’est pas un soucis de se lever pour vider sa vessie tant qu’on y est !

Comment cela fonctionne, en fait, la vessie ?

la vessie a un muscle, appelé le détrusor. Celui-ci reçoit tout le temps le message de se contracter (sa contraction va vider la vessie), ce message provient d’un nerf qui part du bassin. Notre vie serait un enfer si un autre nerf, venant de + haut (milieu du dos), ne déterminait pas si la vessie est suffisamment remplie pour que cela vaille la peine de bouger et si le moment n’est pas opportun, calmait alors le détrusor. La vessie peut accumuler du coup un peu plus d’urine (c’est la plupart des cas inconscient, on ne s’en rend pas compte). Si au contraire, ce nerf laisse passer le message (« j’ai une vessie que je dois vider »), tout remonte au cerveau, je me souviens que j’ai une vessie (conscient) et tiens, c’est le moment pour la vider.

source clinique Saint Amé

En cas de vessie hyperactive, ce mécanisme foire, soit que

La prévention, les conseils et astuces pour protéger sa vessie et son périnée feront l’objet d’un autre article (non écrit encore à ce jour)

Les prolapsus

La moitié des femmes aurait une descente d’organes, appelée aussi prolapsus !

Et quelles en sont les causes, une liste non exhaustive ?

Les sensations relèvent de la lourdeur, le sentiment d’une présence dans le vagin (la cause de ce symptôme peut être autre), des douleurs dans le dos ou dans le ventre, une dysfonction pour aller à selles. Elles peuvent être majorées avant les règles ou au début de celles-ci (l’utérus est plus lourd à ce moment), en fin de journée ou encore après une activité (physique pex)…

Cela peut concerner les 3 compartiments pelviens antérieur (cystocèle), moyen (prolapsus utérin ou hystérocèle) et postérieur (rectocèle).

source :

laboratoire pelvien

Le renforcement et l’amélioration de la coordination pelvienne aident à retrouver une positon de repos des 3 organes, diminue les symptômes et la qualité de vie. Le compartiment antérieur a néanmoins un meilleur pronostic.

Le traitement passe, et je vous rappelle l’existence de cliniques du périnée (Drs Isabelle Delande, Hania Keller ou Maria Saviuc notamment au CHIREC Braine 02/434 94 39), par la kinésithérapie et la ré-éducation périnéale, la chirurgie, la mise d’un pessaire, la prise de mesures « hygiéniques » comme lutter contre la constipation, et bien-sûr, la combinaison de toutes ces techniques et l’entretien des acquis (et oui, ce n’est pas un one shot … il faut continuer ses exo).

 je « pète » en rigolant … ou en soulevant un truc lourd

ne pas savoir se retenir et salir ses sous-vêtements …

saigner après avoir été à selles ou en s’essuyant

L’incontinence anale

Concerne les pertes de gaz, de liquide ou de solide …

Physiologiquement, avoir une vingtaine de gaz par jour c’est normal mais ne pas pouvoir les retenir si c’est pas le moment ou les lâcher sans même les sentir passer … ça, ça l’est moins.

De 2 à 24% des femmes, avec une prévalence qui augmente avec l’âge. Et malheureusement une association pour 50 % des cas avec une incontinence urinaire. Ouai c’est bof

En cas de déchirures obstétricales sévères (D3 ou D4), une manométrie anale peut être nécessaire pour la mise au point et pour la prise en charge, la myostimulation (on stimule avec des électrodes les sphincters et les muscles). Ceci est affaire de spécialiste : à nouveau, je ne peux que vous encourager à consulter des spécialistes du périnée.

La constipation

Paf on y va direct !

vous pouvez trouver un calendrier des selles sur la page suivante

La constipation est non seulement un symptôme mais un facteur de risque pour d’autres soucis / problèmes du périnée… pourquoi ? (Ce sont aussi les signes de la constipation, by the Way):

À force, le plancher pelvien est soumis constamment à une (sur)pression avec un affaiblissement. La constipation n’est pas anodine : elle peut aussi être la conséquence d’un transit lent (et éventuellement un dolichocolon, litt. un long colon, ce qui est + fréquent chez les femmes), une obstruction sur la tuyauterie intestinale ou même un méga-rectum; une fois de plus je vous invite à consulter votre médecin traitant. Néanmoins, des mesures simples diététiques (bien s’hydrater, manger des fibres, bien mastiquer, bouger et lutter contre la sédentarité (https://www.vincianebiernaux.be/19-limportant-cest-de-bouger/ ), … adopter une position plus ergonomique en surélevant les pieds aux toilettes, …

Une dysfonction ou plutôt une dysynergie entre les muscles pelviens et les sphincters anaux peut aussi se développer surtout si de mauvaises habitudes ont été acquises comme retarder encore et encore le fait d’aller à selles car on n’est pas chez soi … ou des toilettes sales à l’école ou ailleurs, …

Les hémorroïdes et les fissures anales

démangeaisons anales ?

saignements (attention à ne pas les négliger, cela peut être un signe d’appel pour quelque chose de + grave : À NE JAMAIS NÉGLIGER, CONSULTEZ )

douleurs au passage des selles ?

bosse à l’anus quand vous vous essuyez ?

s’hydrater la zone avec des crèmes les plus naturelles possibles (en effet, la muqueuse anale est un mode de traitement efficace : cf les suppo)

masser et relâcher la zone pour décongestionner les vaisseaux sanguins

et si la peau est vraiment fragile, préférer le gant de toilette (lingettes en tissus tout doux) ou le bidet en place d’un papier WC irritant par sa texture ou par les produits qu’il contient pour le blanchir par ex.

Le proctologue (spécialiste gastro de la zone) ou votre médecin traitant peut vous prescrire des traitements médicaux locaux, mais la persistance des symptômes doit faire consulter (surtout les saignements, je le répète).

La sexualité est complexe, multifactorielle (dynamique relationnelle, désir, nos croyances, nos aversions, nos traumas, notre santé …https://www.vincianebiernaux.be/outil-questionnaire-de-satisfaction-sexuelle/

Les dysfonctions sexuelles sont TRÈS souvent associées chez la femme avec des douleurs.

Ce qui va en venir compliquer la prise en charge : la douleur chronique (https://www.vincianebiernaux.be/la-douleur-chronique/) et spécifiquement dans la zone pelvienne (https://www.vincianebiernaux.be/20-les-douleurs-pelviennes-chroniques/) peut engendrer de fameux cercles vicieux : une douleur physique si elle devient chronique, peut devenir un traumatisme, même si dans votre passé, il n’y a PAS obligatoirement un traumatisme.

L’aspect physique revêt tout un champ d’exploration : hypertonie musculaire (surtout le tonus de base, au repos), les tensions myofasciales, les points gâchettes et les réponses neurologiques (neuropathique, nociplastique et sensibilisation centrale). Bien souvent, on cherche à améliorer la qualité de vie et ce d’autant plus que la douleur est installée depuis longtemps (> 3 mois pour le terme chronique) :

À cela, il faut tenir compte de la personnalité de la patiente : le catastrophisme (la tendance à voir le danger), un syndrome de stress post-traumatique …. Ce qui amène souvent à proposer un soutien psychologique.

En cas de douleur chronique, je conseille aussi de consulter un médecin spécialiste de la douleur (un Algologue) ou de prendre rdv dans une clinique de la douleur (Pain clinic 02 434 70 15 au CHIREC de Braine l’alleud : les Drs Marie Renard et Marzia Gambassi)

La dyspareunie

Il s’agit d’une douleur lors de la pénétration vaginale, qui peut être qualifiée de superficielle (ou d’intromission concerne le 1/3 inférieur du vagin), de profonde (inutile de dire que c’est + loin) ou combinée (mixte des 2 premières). Elle peut être primaire (depuis toujours) ou secondaire (suite à un événement déclencheur, pas toujours conscient ).

Si la douleur vient de la friction des tissus, l’utilisation de lubrifiants n’aidera pas vraiment, la douleur provenant de la friction de nos propres tissus entre eux.

Le vaginisme

Je n’aime pas ce terme : pourquoi ? Un peu trop genré sur la pénétration comme but. Mais il est consacré.

Un peu trop simplement : il s’agit souvent d’une réaction de protection du corps à la suite d’une situation stressante psychologique et/ou physiquement. Cette situation peut être consciente (une violence sexuelle) ou non consciente (une mycose qui vient « toucher » quelque chose de plus profond, inconscient pour la patiente). Les muscles pelviens se crispent, c’est un réflexe, ce qui va limiter les possibilités de pénétration, parfois partiellement ou complètement.

Les stratégies de traitement est de remettre du mouvement, de la légèreté dans la zone : améliorer le tonus musculaire de base (relâchement musculaire), le tonus au repos, l’élasticité vaginale (de la souplesse) et la proprioception…. Un ostéopathe, un.e kiné en qui vous avez confiance, des auto-exercices et se réapproprier son corps (car cette zone VOUS appartient et les normes sociales véhiculées actuellement en matière de sexualité ne vous concernent pas si vous n’en souffrez pas)

Si vous désirez avoir une bébé, le sperme devra arriver dans votre vagin : une seringue (sans l’aiguille!) et du sperme injecté ou l’utilisation d’artifices si cette formule seringue ne vous branche pas comme

le ohnut qui limite la longueur du pénis qui « rentre »

La vestibulodynie

Cette douleur appartient aux douleurs vulvaires ou vulvodynie plus généralement.

anatomie de la vulve de haut en bas

trigone

méat urétral : l’urine sort par là

ligne de Hart qui délimite le vestibule

les restes de l’hymen

Là encore on va distinguer, schématiquement je l’avoue, la Vestibulodynie primaire (d’emblée) ou secondaire (qui arrive après un événement pas toujours identifié par la patiente ou identifiable même), spontanée ou provoquée. Provoquée ? Oui par le toucher léger de l’entrée vaginale qui peut susciter une douleur disproportionnée par rapport à l’intensité du toucher, qui peut s’estomper à mesure que la région se réchauffe mais pas toujours. On la met en évidence avec un coton-tige ou simplement le passage du doigt

Les causes sont multiples et souvent entre-mélées

le muscle pubo-vaginal est consituté de plusieurs fibres qui glissent librement les unes sur les autres.

dans les cas de douleurs, les fibres musculaires se collent entre elles et peuvent former une espèce de cordon, cela glisse alors moins bien, source de sensation de brûlure ou de déchirure.

À nouveau si une vision dynamique, peut vous aider voici la version anatomie 3D de LYON

Tous les exercices de relâchement des fesses, du ventre, des cuisses et de la région pelvienne peuvent aider (retrouver de la mobilité, le glissement des structures les unes sur les autres). Le renforcement peut lui apporter du sang à la région et lui donner une nouvelle trophicité (un tissu bien vascularisé est souple).

Dans les autres causes de douleurs de cette zone, on peut retrouver l’atrophie vaginale qui peut être liée aux changements hormonaux, des pathologies dermatologiques comme le lichen, qui est une maladie inflammatoire de la région pelvienne et qui touche les zones sans poils, ….

La diminution des sensations

Qui peut aller jusqu’à l’anorgasmie (ou absence d’orgasme).

Ici encore une distinction schématique parle de primaire (on n’a jamais ressenti l’orgasme peu importe comment on s’y prend) ou secondaire (on l’a déjà vécu mais cela ne vient plus malgré tout ce que l’on fait).

La diminution des sensations donne vâchement moins envie de se mettre à une activité sexuelle, non ?

Une des causes peut en être la béance vaginale

L’entrée ou le fond vaginal n’est pas clos de manière optimale.

Cela va de léger à sévère. Il s’agit d’un problème complexe.

Quels en sont les symptômes ? Un ou plusieurs

La stratégie va passer ici aussi par une kiné de ré-éducation périnéale avec une prise en charge éventuelle de la posture.

difficile d’avoir un ventre plat ?

y a une pointe qui sort quand on force ou que l’on se relève ?

le nombril a une drôle de forme ?

source

just for mom

Souvent évaluée en fonction de la distance entre les 2 grandes parties du muscle grand droit de l’abdomen (oui oui les tablettes de chocolat, ces fameuses) : s’il y a plus de 2 doigts de distance, on parle de diastasis : la membrane entre les 2 parties, la linéa alba, la ligne blanche (car elle apparaît vraiment blanche) est amincie, affaiblie et fragilisée, et donc ne contient plus efficacement les organes intra-abdominaux, et rend les muscles moins efficaces car ils ne sont plus axés.

La ré-éducation est longue (minimum 1 an) pour essayer de tout rapprocher

source

just for mom

Certaines causes peuvent être retrouvées, leurs traitements peuvent être aisés mais malgré leurs simplicités, un passage à chronicité peut arriver malheureusement

Si le sujet vous intéresse, je vous conseille la lecture de ce petit livre

Évidemment, compte tenu de leurs origines communes, les problématiques pelviennes peuvent s’additionner. Et là, cela devient compliqué, imbriqué et absolument plus schématique …

Surtout si les soucis sont chroniques et datent.

Et je n’ai pas abordé les douleurs d’organes, le syndrome de douleur régionale complexe

Je n’ai pas non plus abordé la vessie douloureuse, ou cystite interstitielle qui est une des causes de pollakiurie (vous vous souvenez ? Aller faire des petits pipi tout le temps… et de nycturie pendant la nuit) qui concerne plus les urologues que les gynécologues

Rappelez-vous : ne restez pas dans votre coin, vous n’êtes pas seule.

Vous pouvez trouver de l’aide auprès de cliniques du périnée, de votre médecin généraliste, de centres de la douleur (et de sa prise en charge) et bien-sûr auprès de votre gynécologue ou même de votre kiné (vous avez vu que plusieurs situations seront améliorées par une ré-éducation périnéale et posturale).

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1le CORE est une notion plus large que les seuls abdominaux, vous l’avez compris : il y a les muscles profonds, les muscles du dos et du rachis (maintenir la posture) et certains englobent dans la définition les muscles proximaux autour du tronc : les cuisses qui stabilisent la ceinture pelvienne (bassin), et les muscles des épaules qui stabilisent la ceinture scapulaire (= épaule).

2la continence (et son contraire l’incontinence) en médecine : la capacité à retenir l’urine, les selles ou les gaz ( et son contraire l’incapacité). Le petit Robert parle d’un état d’une personne qui s’abstient de tout plaisir charnel (syn. chasteté, pureté (on est dans le domaine de la honte, un peu non ?)

3pour rappel, le renforcement seul de ce muscle (en pilates ou yoga pex : c’est le muscle que l’on va utiliser pour rentrer le ventre quand on essaie notre pantalon préféré mais que l’on a pris quelques kilos, on rentre son ventre à fond) va augmenter considérablement la force pelvienne et ce, sans que l’on touche directement les muscles du bassin. Pour en savoir plus, retrouvons les vidéos 3D de Lyon (sorry si il y a de la pub, je ne suis pas douée en informatique)

L’activité sexuelle féminine est moins stéréotypée que celle des hommes; en effet, chez eux, les réponses physiologiques sont non seulement facilement observables (érection pex) et mesurables (éjaculation pex), il est donc nécessaire d’avoir d’autre type de références pour les femmes.

Le Female Sexual Function Index est un outil intéressant : il comporte 19 questions sur les domaines suivants :

désir : 2 questions

excitation : 4 questions

lubrification : 4 questions

orgasme : 3 questions

satisfaction : 3 questions

douleur : 3 questions

Instructions :

les questions portent sur les 4 dernières semaines

l’activité sexuelle peut comprendre les caresses, les préliminaires, la masturbation et la pénétration vaginale

le rapport sexuel se définit comme la pénétration (introduction) du pénis (ou autres ?)

la stimulation sexuelle comprend, pex, les préliminaires avec un partenaire, la masturbation et les fantasmes sexuels

le désir sexuel est un sentiment qui comprend le désir d’avoir une activité sexuelle, le fait d’être réceptive aux avances sexuelles d’un.e partenaire et d’avoir des pensées ou des fantasmes à propos de l’acte sexuel.

Il n’est pas le seul outil de dépistage néanmoins.

Le désir sexuel (score 1 à 5 / score minimum 1,2 / score maximal 6)

coefficient 0,65 4 3 2 1
au cours des 4 dernières semaines, avez-vous ressenti un désir sexuel ?presque toujours ou toujours la plupart du temps (plus d’une fois sur 2)parfois (environ une fois sur 2)rarement (moins d’une fois sur 2)presque jamais ou jamais
au cours des 4 dernières semaines, quel a été votre niveau (degré) de désir sexueltrès élevéélevémoyenfaibletrès faible ou inexistant

L’excitation sexuelle est une sensation qui comprend à la fois des aspects physiques et psychologiques. Elle peut comprendre des sensations de chaleur ou de picotements au niveau des organes génitaux, la lubrification (humidité) du vagin ou des contractions musculaires.

score 0 à 5 / score minimal 0 / score maximal 6

Coefficient 0,3054321
au cours des 4 dernières semaines, vous êtes-vous sentie excitée sexuellement pendant une activité sexuelle ou un rapport sexuel ?aucune activité sexuellepresque toujours ou toujoursla plupart du temps (plus d’une fois sur 2)parfois (environ une fois sur 2)rarement (moins d’une fois sur 2)presque jamais ou jamais
au cours des 4 dernières semaines, quel a été votre degré(niveau) d’excitation sexuelle pendant une activité sexuelle ou un rapport sexuel ?aucune activité sexuelle très élevé Élevémoyenfaibletrès faible ou inexistant
au cours des 4 dernières semaines, à quel point vous êtes-vous sentie sûre de votre capacité à être sexuellement excitée pendant une activité sexuelles ou un rapport sexuel ?aucune activité sexuelle extrêmement sûretrès sûremoyennement sûrepeu sûretrès peu sûre ou pas du tout sûre
au cours des 4 dernières semaines, avez-vous été satisfaite de votre degré d’excitation pendant une activité sexuelle ou un rapport sexuel ?aucune activité sexuelle presque toujours ou toujoursla plupart du temps (plus d’une fois sur 2)parfois (environ une fois sur 2)rarement (moins d’une fois sur 2)presque jamais ou jamais

concernant la lubrification : score 0 à 5 / score minimal 0 / score maximal 6

coefficient 0,3
au cours des 4 dernières semaines, votre vagin était-il lubrifié (humidifié) pendant une activité sexuelle ou un rapport sexuel ?5
presque toujours
ou
toujours
4
la plupart du temps
(plus d’une fois sur 2)
3
parfois
(environ une fois sur 2)
2
rarement
(moins d’une fois sur 2)
1
presque jamais
ou
jamais
0
aucune activité sexuelle
au cours des 4 dernières semaines, à quel point vous a-t-il été difficile d’avoir le vagin lubrifié (humidifié) pendant une activité sexuelle ou un rapport sexuel ?0
aucune activité sexuelle
1
extrêmement difficile
ou
impossible
2
très difficile
3
difficile
4
légèrement difficile
5
pas difficile
au cours des 4 dernières semaines, la lubrification (humidité) de votre vagin a-t-elle duré jusqu’à la fin d’une activité sexuelle ou d’un rapport sexuel ?5
presque toujours
ou
toujours
4
la plupart du temps
(plus d’une fois sur 2)
3
parfois
(environ une fois sur 2)
2
rarement
(moins d’une fois sur 2)
1
presque jamais
ou
jamais
0
aucune activité sexuelle
au cours des 4 dernières semaines, à quel point vous a-t-il été difficile de conserver la lubrification (humidité) de votre vagin jusqu’à la fin d’une activité sexuelle ou d’un rapport sexuel ?0
aucune activité sexuelle
1
extrêmement difficile
ou
impossible
2
très difficile
3
difficile
4
légèrement difficile
5
pas difficile

concernant vos orgasmes : score 0 à 5 / score minimal 0 / score maximal 6

Coefficient 0,4
au cours des 4 dernières semaines, lorsque vous avez été stimulée sexuellement ou que vous avez eu un rapport sexuel, avez-vous atteint l’orgasme ?5
presque toujours
ou
toujours
4
la plupart du temps
(plus d’une fois sur 2)
3
parfois
(environ une fois sur 2)
2
rarement
(moins d’une fois sur 2)
1
presque jamais
ou jamais
0
aucune activité sexuelle
au cours des 4 dernières semaines, lorsque vous avez été stimulée sexuellement ou que vous avez eu un rapport sexuel, à quel point vous a-t-il été difficile d’atteindre l’orgasme ?0
aucune activité sexuelle
1
extrêmement difficile
2
très difficile
3
difficile
4
légèrement difficile
5
pas difficile
au cours des 4 dernières semaines, à quel point avez-vous été satisfaite de votre capacité à atteindre l’orgasme pendant une activité sexuelle ou un rapport sexuel ?5
très satisfaite
4
moyennement satisfaite
3
ni satisfaite,
ni insatisfaite
2
moyennement
insatisfaite
1
très
insatisfaite
0
aucune activité sexuelle

concernant votre satisfaction : score 0 (ou 1) -5 / score minimal 0,8 / score maximal 6

Coefficient 0,4
au cours des 4 dernières semaines, à quel point avez-vous été satisfaite de votre relation affective avec votre partenaire pendant une activité sexuelle ?5
très satisfaite
4
moyennement satisfaite
3
ni satisfaite
ni insatisfaite
2
moyennement
satisfaite
1
très
insatisfaite
0
Aucune
activité sexuelle
au cours des 4 dernières semaines, à quel point avez-vous été satisfaite de votre relation avec votre partenaire du point de vue sexuel ?5
très satisfaite
4
moyennement satisfaite
3
ni satisfaite
ni insatisfaite
2
moyennement
satisfaite
1
très
insatisfaite
au cours des 4 dernières semaines, à quel point avez-vous été satisfaite de votre vie sexuelle en général ?5
très satisfaite
4
moyennement satisfaite
3
ni satisfaite
ni insatisfaite
2
moyennement
satisfaite
1
très
insatisfaite

Enfin, concernant votre douleur :score 0 à 5 / score minimal 0 / score maximal 6

Coefficient 0,4
au cours des 4 dernières semaines, avez-vous ressenti une gêne ou de la douleur pendant la pénétration vaginale ?0
je n’ai pas de rapport sexuel
1
presque toujours
ou
toujours
2
la plupart du temps
(plus d’une fois sur 2)
3
parfois
(environ une fois sur 2)
4
rarement
(moins d’une fois sur 2)
5
presque jamais
ou
jamais
au cours des 4 dernières semaines, avez-vous ressenti une gêne ou de la douleur après la pénétration vaginale ?0
je n’ai pas de rapport sexuel
1
presque toujours
ou
toujours
2
la plupart du temps
(plus d’une fois sur 2)
3
parfois
(environ une fois sur 2)
4
rarement
(moins d’une fois sur 2)
5
presque jamais
ou
jamais
au cours des 4 dernières semaines, quel a été votre niveau (degré) de gêne ou de douleur pendant ou après la pénétration vaginale ? 0
je n’ai pas de rapport sexuel
1
très élevé
2
élevé
3
moyen
4
faible
5
très faible
ou
inexistant

Les scores vont de minimum 2 => maximum 36, plus le score est élevé, plus le risque de dysfonction sexuelle est probable ( le seuil de 26,55 est reconnu comme seuil de « dysfonction »).

D’ailleurs le périnée ou le périné 😉 ? C’est la première question qui me vient à l’esprit : réponse :

c’est un peu normal de se tromper dans son orthographe quand on sait que c’est un muscle (+ exactement un groupe de muscles) tabou : souvent décrit comme LE muscle de la sexualité (oui certainement, cependant ce n’est pas le seul : la sangle abdominale, les cuisses, les bras … bref tout le corps peut être utilisé 😉 ), il a en fait 5 fonctions, plus ou moins connues ou conscientisées :

  1. Soutenir nos organes et nos viscères : il évite que nos organes ne tombent sous l’action de la gravité et de la pression intra-abdominale
  2. Assurer la continence urinaire et fécale (voyez le tabou pipi / caca) : dans la vie quotidienne, lorsqu’il fonctionne bien, le périnée a un tonus de base permettant la retenu et la stabilité : il évacue ou « s’ouvre » pour l’évacuation des excréments vers l’extérieur (quand vous le décidez) mais il les retient aussi quand ce n’est pas le moment de tout lâcher
  3. Assurer une partie de la reproduction
  4. Jouer un rôle dans la posture par sa localisation au centre de gravité du corps humain (communément admis et situé au niveau de la ceinture pelvienne, un peu en avant de la deuxième vertèbre sacrée (2 à 3 travers de doigts en-dessous du nombril de face)). C’est le HARA des arts martiaux, le DANTIAN inférieur (champs de cinabre) en médecine traditionnelle chinoise : un centre énergétique (QiHai sur le ventre, la mer de l’énergie) de la vie instinctive et intuitive, le centre de l’énergie ancestrale, le YuanQi, le sixième point du méridien RenMai (ou vaisseau Conception)
  5. Est indispensable à la sexualité : fonctionnement, plaisir, excitation, éventuelle pénétration.

Inutile d’être psychologue pour comprendre que le périnée peut avoir un rôle central : c’est autour du périnée, tout au long de sa vie qu’une femme va se construire fonctionnellement et psychologiquement : de l’apprentissage de la propreté à la différenciation sexuée, du plaisir (sexuel) à la douleur (fausse-couche ou IVG, abus ou traumatisme), aux manifestations de la vie avec la naissance.

Le périnée aide à notre bien-être par bien des aspects en étant le lieu de l’assise, de l’échange et de l’élimination.

Si vous lisez cet article assise, comme moi en l’écrivant, vous êtes « dessus » ;-),

si en plus, vous fermez votre poing en le plaçant entre vos cuisses, vers le haut, vous sentirez la zone

si vous n’êtes pas trop habillée et que vous êtes curieuse, vous pourriez le sentir bouger quand vous respirez ou quand vous le contractez —- non, non pas les fesses

Et pourtant, certaines études montrent que seulement, 30 à 40 % des femmes sont capables de le contracter spontanément, ne parlons pas de le situer….

Selon le Petit Robert il s’agit de l’ « Ensemble des tissus qui forment le plancher du petit bassin, entre l'anus et les parties génitales ».

Selon le Larousse, « il provient du grec, perineos; région comprenant l’ensemble des parties molles entre l’anus et les les organes sexuels qui ferment en bas l’excavation pelvienne ». « Région du corps formant en bas le petit bassin traversé par la terminaison des voies urinaires, génitales et digestives».

L’académie Française parle de son étymologie, je cite : du grec perineos,proprement « par où le corps se vide », lui-même composé à l’aide de peri, « autour », et ineîn, « évacuer, purger ».

On parle aussi de pelvis pour la région, son étymologie, elle, est  Empruntée du latin pelvis, « chaudron, bassin », pour désigner le bassin (pour les puristes, en fait le petit bassin, qui est la partie inférieure du bassin, entre la cavité abdominale en haut et le périnée en bas, les articulations coxo-fémorales (= les hanches pour simplifier) sur les côtés. Le pelvis a la forme et la taille d’un petit bol.

Son anatomie

En introduction, je vous propose une petite vidéo simple mais bien faite de l’université de Lyon (Anatomie 3D Lyon), merci à eux pour le travail fourni

Le périnée (que l’on peut aussi appeler plancher pelvien) s’intègre dans le petit bassin situé en-dessous de l’enceinte abdominale (enceinte ? Oui le ventre est une enceinte de pression …. C’est de la physique appliquée maintenant… comme un ballon gonflé, déformable quand on pousse dessus pex).

Le petit bassin et l’abdomen sont séparés par le détroit supérieur (c’est la voie d’engagement du bébé) : c’est un espace rétréci délimité en avant par le bord supérieur de la symphyse pubienne, latéralement par les lignes arquées des os coxaux et en arrière par le promontoire du sacrum.

La structure osseuse du petit bassin, son cadre osseux, que l’on appelle aussi la ceinture pelvienne est la base sur laquelle le plancher pelvien vient s’insérer : elle est constituée de 4 os : les os iliaques (ils sont 2, qui se rejoignent en avant : c’est la symphyse pubienne) de chaque côté, la sacrum (sacrum et sacré ont la même étymologie 😉 ) et le coccyx en arrière

Tous ces os sont liés entre eux : en arrière on retrouve l’articulation sacro-iliaque entre le sacrum et l’os iliaque et en avant, la symphyse pubienne entre les 2 branches pubiennes des os iliaques. La symphyse pubienne est un fibro-cartilage.

l’articulation sacro-iliaque vue du dos

vue postérieure

l’articulation sacro-iliaque vue de 3/4

et enfin, la symphyse pubienne, qui est donc en avant

quand vous vous appuyez contre un meuble, c’est la zone que vous sentez

Il est intéressant de noter que ces articulations sont peu mobiles.

Sur ce cadre osseux, va s’insérer le périnée musculaire ainsi que des ligaments. Les muscles (car le périnée est un groupe de muscles en fait) ont une forme de hamac : ils relient le pubis en avant au coccyx à l’arrière et de part et d’autre sur les ischions, parties de l’os iliaque. (Les ischions, vous les sentez quand vous faites du vélo, c’est la zone (douloureuse parfois) de contact avec la selle).

La comparaison avec le hamac permet de comprendre ceci : si vous vous jetez sur le hamac (sur-pression), trop souvent, les élastiques qui le maintiennent aux palmiers, peuvent se détendre, et la prochaine fois que vous prenez de l’élan, vous risqueriez bien de toucher le sol. Avec l’exposition aux UV et le temps, certains élastiques et fibres peuvent s’altérer (en pratique humaine, c’est l’âge, les conditions posturales, les grossesses …. Les exercices d’haltérophilie pex ou en force).

Je ne vais pas aller dans les détails mais regardez les vidéo qui suivent, elles sont éducatives et vous permettront de voir en 3D le hamac pelvien.

On décrit aussi 2 périnées :

Les os du bassin, qui forment in fine un anneau complet, vont absorber les contraintes (fortes) venant du sol (via le fémur) et venant du tronc (via la colonne vertébrale, lombaire plus précisément). Dans ce cadre, les ligaments maintiennent la cohérence des diverses articulations.

On a donc une partie externe, faite de peau et orifices divers qui vont est accessibles, des muscles qu’actuellement on sépare en 2 groupes, pour faire simple, l’élévateur de l’anus (ou releveur) et le muscle coccygien, qui forment le hamac concave d’avant en arrière vers le bas.

Il y a 3 plans décrits

Tout ce petit monde est entouré de structures lui permettant de glisser : les plans ne sont pas fixés mais « bougent » les uns par rapport aux autres.

Et celle-ci, toujours proposée par l’université de Lyon ( anatomie 3D Lyon)

Vous remarquerez le terme de diaphragme pelvien. Je vais vous l’expliquer 😉

Bien vu ! Le diaphragme, l’organe qui porte ce nom, est plus haut : il est situé entre le thorax et le ventre.

Mais revenons au plancher pelvien musculaire, dans les conditions physiologiques, les forces générées par le diaphragme et la musculature abdominale s’exercent sur le promontoire (en arrière) et sur le pubis (en avant). Le périnée fait donc office de lien entre le haut et le bas du corps.

Dans des conditions moins physiologiques voire pathologiques, ces forces ont une résultante (de la physique maintenant !) qui s’applique sur le plancher et particulièrement au niveau de la « fente uro-génitale », ce qui peut la fragiliser avec le risque de « descente d’organes ».

La particularité du plancher pelvien musculaire est qu’il est à orientation transversale (les autres muscles de notre corps sont à orientation verticale !) , tout comme le diaphragme.

Une synergie entre diaphragmes existe.

Le périnée par son orientation concave, a une forme de diaphragme, de coupole, il permet au corps de fonctionner globalement. Par sa géométrie « horizontale », on parle de diaphragme pelvien, et de diaphragme abdominal pour le diaphragme respiratoire (tiens, tiens, lui aussi, on a du mal à se le représenter alors qu’il est in-dis-pen-sa-ble)

illustration de yogaparla

Le périnée et le diaphragme respiratoire bougent de haut/bas et bas/haut et sont horizontaux : respirer est possible grâce à la concordance de ces 2 coupoles qui fonctionnent simultanément. Nous inspirons et le ventre se gonfle, les 2 diaphragmes descendent, nous expirons, le nombril est « aspiré » et les 2 coupoles remontent (l’analogie est un ascenseur).

Il existe un 3 ème muscle en forme de diaphragme dans le corps et qui travaillerait possiblement en synergie avec les 2 premiers : le plancher buccal (oui c’est horizontal 😉 ), que l’on va nommer diaphragme palatin (du nom du plafond de la bouche). On retrouve ainsi des patientes atteintes de vaginisme qui ont des soucis de bruxisme (action de serrer les dents/de grincer les dents involontairement). Certaines sage-femmes parlent de « bouche molle, col (utérin) mou ».

En yoga, on parle de bandha ( ou verrou en sanskrit). ils sont aussi au nombre de 3 (tiens, tiens ..), ils permettent de guider le prâna (l’énergie en ayurveda, le Qi en médecine traditionnelle chinoise) dans le corps. Ces bandha sont donc intimement liés au pranayama (litt. contrôle de l’énergie).

Il y a le

Ce petit encart sur le fonctionnement des 3 diaphragmes du corps donnent du sens aux tensions corporelles : si on respire mal, si on serre les dents, le diaphragme respiratoire est verrouillé (il ne bouge plus des masses, la respiration devient superficielle haute => là prenez une bonne inspiration abdominale et sentez le bien-être ressenti) et ne parlons pas du périnée qui se fige.

Vous trouverez une vidéo faite par l’InseP, qui entre dans le cadre d’une formation à la prévention de l’incontinence chez les sportives de haut niveau. Elle est super bien faite. Merci à eux pour le travail.

Au cas où, l’innervation est un terme qui désigne comment les nerfs arrivent dans une zone et y transmettent l’information.

Le périnée est un des rares groupes musculaires du corps qui travaille aussi bien involontairement (vous ne contrôlez pas l’information et vous n’en avez pas conscience … un peu comme votre coeur qui, heureusement, bat sans que nous devions y penser) que volontairement (comme quand vous soulevez les bras, vous le faites volontairement même si l’information arrive très vite, sans trop de délai - le corps est quand même une belle machine, dont nous devons prendre soin 😉 ).

Cette double spécificité est importante, sinon primordiale

le périnée peut travailler seul sans que nous ayons à y penser mais il est aussi possible de le maîtriser volontairement. Cette spécificité explique peut-être pourquoi nous ne le conscientisons pas clairement : pas besoin d’y penser pour que cela fonctionne. La contraction volontaire pourtant, nous la connaissons : c’est elle qui nous permet de retenir nos urines, nos selles ou nos gaz à un moment gênant pex.

Pour conclure,

J’espère que vous voyez + clair sur ce qu’est le périnée, et que cela englobe en fait tout votre corps avec la fonction de respiration, par exemple, qui je vous le rappelle est essentielle à la vie.

Je termine cet article, j’aborderai bientôt globalement les dysfonctionnements de ce périnée. J’espère avoir pu vous convaincre de l’utilité de le protéger.

Il existe des spécialistes du périnée, regroupés en cliniques du périnée, multidisciplinaires avec des gynécologues (bien-sur enfin ! 😉 ), des urologues, des proctologues (des gastro-entérologues spécifiques du rectum et de l’anus), des radiologues et de kinésithérapeutes. À partir de vos symptômes, on vous y offre une prise en charge adaptée qui peut passer par la mesure des tas d’angles et de pressions lors des examen ano/uro-dynamiques. Et avec la récolte des informations et ensemble, ces spécialistes vous propose un traitement.

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Petit bonus :

vidéo pour le clitoris

alimentation durable, étiquetage, additifs alimentaires, labels, local, … on mange quoi en fait ?

Avez-vous déjà lu une étiquette et vous êtes-vous retrouvé.e perplexe devant toutes (trop nombreuses) informations présentes pour un simple aliment ?

consommer durable et manger mieux : OK, on veut ! Mais cela relève parfois d’un décodage poussé dans tous les ingrédients et d’une méfiance face au marketing et au Green washing.

J’ai essayé de synthétiser et rassembler des informations pertinentes, vous pouvez aller plus loin en consultant ce site notamment https://www.ecoconso.be/fr

6 informations essentielles permettent déjà de se faire sa petite idée : prenez-vous votre loupe avec vous ( vous avez remarqué comme c’est écrit tout, tout petit ?) :

  1. L’origine pour acheter local
  2. Les labels pour éviter le marketing
  3. La liste des ingrédients pour éviter certains additifs
  4. Les informations nutritionnelles pour mieux manger
  5. Les mentions trompeuses voire franchement malhonnêtes
  6. La date de péremption … éviter le gaspillage alimentaire ( et que j’oublie souvent de regarder …)

Nous avons, dans nos magasins et dans nos pays, l’occasion (la chance ? Vraiment ? On ne peut souffrir du manque de quelque chose que l’on ne connaît pas..) de trouver des haricots du Kenya, des pommes d’Argentine, des oignons d’Afrique du Sud, de la viande d’Amérique du Sud, … des bananes hors Europe (alors que des bananes cultivées en Espagne sont beaucoup plus chères !) …

Si on ne fait pas attention, l’alimentation même bio peut ne plus être écologique : en hiver, trouver des avocats bio du Pérou dans le rayon fraîcheur ne peut pas être écologique : cet avocat a peut-être accumulé plus de kilomètres que vous lors de vos dernières vacances en Espagne.

Il y a un dilemme entre l’alimentation bio pour sa santé et l’alimentation écologique qui limite son empreinte carbone et qui protège les générations futures. Je sais, il faudra bientôt faire ses courses avec un philosophe ou un professeur d’éthique.

L’origine est souvent assez facile à repérer pour les aliments1 « simples », « bruts » mais cela va se compliquer pour les aliments (ultra)-transformés.

Il est obligatoire de mentionner l’origine pour

Il n’y a pas d’obligation de mentionner la provenance ni du produit en lui-même, ni de ses ingrédients.

Il y a juste quelques recommandations qui empêche le marketing de (trop) mentir :

ce marquage ovale indique uniquement d’où provient le produit final : c’est-à-dire où le produit a été préparé, découpé ou (simplement) entreposé en dernier … il a juste peut-être fait un passage par ce pays

cela ne dit rien de l’origine de la matière première, ce produit peut avoir une fameuse empreinte carbone

produit en Belgique … sérieux …ce saumon a-t’il été élevé en Belgique ? Vraiment … depuis quand élève-t’on des saumons en Belgique? Ou plutôt en Norvège ou ailleurs ? Comment le savoir ?

Pouvoir se fier aux labels… comme on aimerait .. en toute confiance .. ce serait si facile pour faire ses courses sans trop être obligé.e de réfléchir.

Un label c’est un cahier des charges établi et qui doit être respecté. Mais … TOUS NE SE VALENT PAS.

Un label est une marque de qualité, pour autant que

Il faut savoir que tout cela coûte à l’agriculteur et certains ne vont pas demander le label bio (surtout les petits agriculteurs) malgré le respect du cahier des charges : il faut oser demander (et faire confiance … ouille) ou aller visiter soi-même ? Mais l’agriculteur NE PEUT LES vendre sous l’étiquette bio

le label bio européen est obligatoire pour tous les produits issus de l’agriculture bio en Europe.

Pour qu’un produit transformé2 soit labellisé BIO, il doit contenir 95 % d’ingrédients provenant de l’agriculture biologique

les critères sont STRICTS mais axés sur la production technique (pas de pesticides - boulie bordelaise, pas d’engrais de synthèse …).

il n’y a pas de critères régissant

  • la production sous serre chauffée
  • le transport
  • ou l’emballage (plastique par ex)
  • le salaire des travailleurs

le label bio européen est souvent accompagné d’un label national

Pour aller plus loin, il va falloir croiser le BIO avec d’autres critères : label équitable, achat en circuit court ou suivre un label + restrictif :

DEMETER (1932) est une marque de certification internationale, qui s’inspire des idées de Rudolf Steiner (occultiste autrichien) : responsabilité holistique de la Terre.

Son cahier des charges est exigeant : principes de l’agriculture biodynamique: aucun pesticide ni autre produit néfaste, les OGM sont interdits, ce label couvre aussi les textiles et les cosmétiques. La nature doit être préservée de la meilleure manière possible, l’accent est mis sur la préservation de la biodiversité. Les animaux sont traités de la meilleure manière possible (interdiction d’attacher l’animal, de le garder en cage, sa nourriture est bio, certaines pratiques comme l’écornage, et l’épointage des becs des volailles sont interdites).

Ce label propose de garantir des produits biologiques, locaux, respectant l’environnement, les animaux et notre santé.

Il soutient les efforts des agriculteurs et des entreprises pour un avenir meilleur :

  • Réduction des émissions carbones
  • protection des sols et des nappes phréatiques
  • retour de la biodiversité
  • mise en avant et partage des pratiques durables
  • responsabilité sociale
  • traçabilité

Label français

  • Bio, équitable
  • exigence et vigilance sur le respect des engagements agricoles, sociaux, commerciaux et écologiques
  • « Biopartenariat » France-France et France-Monde
  • des produits bio contenant au moins 50% d’ingrédients issus de ces biopartenariats

Nature et progrès

Label qui couvre des produits alimentaires, cosmétiques, sel et produits ménagers.

  • fermes 100% bio (« mixité » autorisée par l’Europe, même si séparée)
  • alimentation des animaux 100% bio, sans ensilage ni vitamines de synthèse
  • limitation de la taille des élevages et de la densité d’animaux présents (par ex. max. 2000 poules/bâtiment avicole au lieu des 3000 autorisés dans la légalisation européenne.

Outre le respect de critères techniques, la mention prévoit également la signature obligatoire d’une charte prenant en compte les aspects environnementaux, sociaux et économiques. Elle prévoit, par exemple :

  • l’utilisation de matières premières locales afin de réduire les transports. La vente des produits se fera également en priorité vers une clientèle locale.
  • les producteurs, revendeurs et consommateurs devront privilégier les fruits et légumes de saison et refuser les produits provenant de pays très éloignés dont le transport est écologiquement inacceptable. Le commerce équitable sera privilégié pour les productions impossibles sous nos climats.

Les cahiers des charges reprennent également des critères pour des productions non couvertes par la réglementation bio européenne. En matière d’agriculture et d’alimentation, citons le sel marin, les fertilisants et supports de culture.

Label qui supporte une pêche durable et évite la surpêche :

La pêche durable veille à ce que les stocks de poissons restent productifs et sains (pas de surpêche). La pêcherie doit également travailler afin de minimiser son impact sur les autres espèces marines et leurs habitats. Le label est régulièrement contesté par le WWF qui estime que certaines pêcheries labellisées ne devraient pas l’être. Cela reste cependant un label répandu et un meilleur choix que d’acheter du poisson non labellisé.

Ce label concerne uniquement l’aquaculture. Parmi ses critères :

  • la conservation de l’habitat naturel où l’aquaculture est implantée ;
  • le protection de l’intégrité génétique des espèces sauvages (en évitant qu’elle ne se croisent avec les poissons d’aquaculture par ex.) ;
  • le respect de certaines normes pour les eaux usées :
  • etc.

Un écobilan de 2016 montre qu’un poisson en aquaculture ASC avait bien moins d’impact sur l’environnement qu’un non-ASC. Cela dépend cependant très fort de ce que l’on compare : une autre étude relève qu’il y a peu de différence entre les normes norvégiennes « de base » de l’aquaculture et le référentiel ASC.

https://cdn.greenpeace.fr/site/uploads/2017/03/et-ta-mer-t-y-penses.pdf

Le commerce équitable garantit que le producteur peut vivre dignement de sa production.

Il existe aussi les labels Rainforest Alliance et UTZ, qui sont cependant moins exigeants que les autres.

plusieurs marques choisissent l’auto-déclaration : elles utilisent des visuels qui ressemblent à des labels mais n’en sont pas. Juges et partis : les critères sont créés par les fabricants eux-mêmes, peu transparents et donc peu de garanties.

Du Green washing3

Cependant certaines appellations ne sont pas tout-à-fait malhonnêtes à mon avis :

  • NF environnement : marque déposée par l’AFNOR, garantit un produit dont l’impact sur l’environnement est réduit
  • FSC : Forest Stewardship Council, Ecolbal qui assure que les produits en bois ou à base de bois ont respecté les procédures censées garantir la gestion durable des forêts
  • 1% for the Planet : les entreprises membres choisissent les associations ou projets qu’elles financent à hauteur de 1% de leur CA
  • Point Vert : l’entreprise ainsi labellisée verse une contribution financière destinée à accompagner la mise en œuvre d’une filière nationale de valorisation des emballages.
  • PEFC : Program for Endorsement of Forest Certification schemes, attribué à des régions qui assurent la gestion durable des forêts.
  • Ruban de Moebius : le repère des produits recyclés et recyclables. Accompagné d’un pourcentage, il indique la quantité de matière recyclée lors de la fabrication du produit.
  • Ecocert : organisme intervenant dans 80 pays pour assurer le contrôle des produits ayant un impact positif sur l’environnement, si ceux-ci ont plus de 95% d’ingrédients d’origine naturelle et 95% de produits issus de l’agriculture biologique, avec une traçabilité vérifiable.

Une liste des ingrédients est obligatoire pour tous les aliments composés de plusieurs ingrédients et pré-emballés.

On y lit des informations importantes notamment la présence d’additifs.

Résumons

Il y a 334 additifs autorisés en Europe (2020) :

Pourquoi rajouter un additif ? Pour ses propriétés « techniques » : augmentation de la durée de conservation, donner une couleur + appétissante, modifier ou maintenir la texture ou le goût5.

Des restrictions existent sur les types d’aliments dans lesquels leur ajout et leur quelle quantité sont autorisés : comme le beurre, les pâtés alimentaires sèches, ainsi que la plupart des aliments destinés aux bébés et aux enfants en bas âge (MAIS PAS LES NANOMATERIAUX).

Les additifs sont obligatoirement indiqués mais pas sous forme de « E », mais leur catégorie doit toujours précéder leur énumération : il en existe 24 : ex exhausteur de goût.

Ils sont donc autorisés mais cela ne signifie pas qu’ils soient, TOUS, sans danger : certains sont naturels, d’autres inoffensifs :

La revue « Que choisir » renseigne 327 additifs dont 91 sont classés « peu recommandables » ou « à éviter » : SONT À ÉVITER

Éviter les nanomatériaux

un nanomatériau a une taille < 100 nanomètre. Un nanomètre = 1 million de fois plus petit qu’un millimètre.

cette petite taille confère au matériau de nouvelles caractéristiques par rapport à celles du matériau de départ

Ces nanomatériaux doivent être mentionnés sur l’étiquette (obligation légale) mais des infractions ont été rapportées par TEST-SANTE.

L’ANSES (2020) a retrouvé des additifs sous forme de nanomatériaux dans certaines catégories bien précises : du lait infantile, des confiseries, des céréales du petit-déjeuner, des barres céréalières, des viennoiseries et desserts surgelés

Les arômes

un arôme est une substance qui ne se mange pas telle quelle mais qui donne un goût, une odeur ou modifie celle d’un aliment.

Ils ne présentent pas d’intérêt nutritionnel mais ils ne présentent à priori pas de danger pour la santé SAUF LES ARÔMES DE FUMÉE, qui sont produits par la combustion du bois et qui contiennent des HAP cancérigènes. Ces HAP se retrouvent aussi lors du fumage traditionnel mais la norme autorisée y est + élevée. CEPANDANT, les contrôles y ont retrouvé 35% de fraude (DGCCRF) => les produits fumés sont donc à limiter autant que possibles.

on peut retrouver les mentions suivantes

Certains aliments n’ont pas de liste d’ingrédients

les aliments « bruts » comme les fruits et les légumes frais, les eaux en bouteilles, les vinaigres et les fromages à composition simple.

MAIS

il faut alors se méfier de l’emballage … souvenez-vous des micro-plastiques, des PFAS et faites attention à « choisir votre plastique »

ET

les boissons titrant plus de 1,2% d’alcool (soit quasi toutes les boissons alcoolisées en fait) échappent à l’obligation de citer leurs ingrédients… rappelez-vous que de nombreux whiskys contiennent les colorants caramel E150c et 150d …

Une déclaration nutritionnelle est obligatoire pour la plupart des aliments emballés et transformés (sauf les eaux, le sel, le café, le thé ..). Elle est souvent sous forme de tableau. Cela permet rapidement de comparer 2 boîtes de biscuits ou de chips.. ce que cela doit comprendre :

la valeur énergétique (les calories)

la quantité de graisses (dont la quantité d’acides gras saturés)

la quantité de glucides (dont la quantité de sucres)

la quantité de protéines

la quantité de sel (important car sa consommation quotidienne est souvent nettement au delà des seuils recommandés).

on peut aussi y trouver les fibres, l’amidon, les vitamines, les sels minéraux … les acides gras mono/poly-insaturés.

Tout cela exprimé en grammes par 100g ou 100 ml de produit, et en % des apports journaliers recommandés, ou par portion (mais faut-il connaître la taille de cette portion … ).

Le nutriscore

permet de se faire une idée générale sur le produit MAIS il existe des aliments qui donnent de bons points (fruits, légumes, légumineuses, fibres, noix et protéines) et des éléments qui donnent de mauvais points (les sucres, sel, graisses saturées et calories)

On se retrouve alors avec des sardines qui sont moins « bonnes » que du coca cola ! Il faut donc se méfier :

le SCORE NOVA

se base sur le degré de transformation des aliments

+ un aliment est transformé, + il faut se méfier

Ne figure pas tel quel sur les aliments mais bien sur l’application Open FOOD FACTS

https://fr.openfoodfacts.org

Késako ? Riche en vitamine C, bon pour le transit intestinal, allégé …

Ce sont des phrases ajoutées par les marques et mises en avant .. mais là encore, des législations existent et certaines sont encadrées par la loi que ce soient les allégations nutritionnelles ou de santé (respect de critères).

comme … de tradition, artisanal, recette d’antan, recette de grand-mère … à l’ancienne ou même agriculture durable …

La législation prévoit qu’on ne peut pas induire le consommateur en erreur. Seul le terme artisanal en Belgique a quelques lignes directrices pour son utilisation.

Je pense qu’il faut rester critique, sans pour autant dire que le produit est mauvais, mais il s’agit d’une technique de marketing destinée à attirer le client vers un produit qui n’est peut-être pas très différent d’un autre mais plus cher ?

15 à 40 kg de nourriture par personne et par an sont jetés.

Il y a 2 types de dates

On peut toujours congeler un produit proche de la date de péremption si on ne peut pas le consommer dans les temps : la congélation stoppe le développement des bactéries mais pas la dégradation des composants qui est simplement ralentie (oxydation) => la congélation Ok mais pour quelques mois (indiquer la date de congélation)

Se méfier aussi de l’emballage d’origine qui n’est pas prévu pour être congelé : le plastique de la barquette peut se fragiliser => ne pas congeler dans l’emballage d’origine

L’Ecoscore

cherche à simplifier l’information de l’impact écologique des produits alimentaires.

Se souvenir que écologique et Bio ne sont pas synonymes !

La mention des allergènes présents dans un aliment est une obligation, qu’il soit transformé ou non, emballé ou non, même s’il n’y a pas de liste d’ingrédients.

Ils sont souvent mis en avant sur la liste : en gras, en couleur ou soulignés.

Il existe une liste officielle des substances allergènes au niveau européen : elle reprend 14 catégories (et produits à base de ces substances)

céréales contenant du gluten (blé, seigle, orge, avoine …

crustacés

Oeufs

poissons

arachides

soja (sauf l’huile raffinée)

lait

fruits à coque (amandes, noisettes, noix, pistaches, etc..)

céleri

moutarde

graines de sésame

sulfites (si > 10mg/kg)

lupin

mollusques

Déjà que ce n’est pas simple, mais en plus, cela se complique encore

Certains éléments ne sont pas repris :

ET pourquoi est-ce si important de considérer mon intestin et ce que je mange maintenant?

On considère l’intestin (le « grêle » et le « gros ») comme le deuxième cerveau, qui serait un des responsables de maladies de plus en plus fréquentes et graves, de l’obésité à l’hypertension artérielle en passant par le diabète et différents cancers.

De nombreuses autres travaux portent sur le rôle de la perturbation de la flore intestinale (aka le microbiote) et du système digestif dans certains troubles psychiques comme notamment, la dépression et les addictions (2 pathologies souvent associées en cas de douleur chronique..).

L’intestin est un organe (très) fortement connecté au système nerveux (aka le cerveau, les nerfs et la moelle épinière) : ses parois constituent une interface essentielle entre le dedans et le dehors, avec un rôle de filtre décisif contre les différentes agressions pouvant perturber toute la personne autour de ces fameux intestins (= nous et à mon avis, notre entourage aussi …), il est aidé par une flore intestinale (microbiote) imposante (on considère que cette flore contient plus de bactéries que toutes les cellules de notre corps).

Ces diverses familles de bactéries sont souvent gravement perturbées par notre mode de vie (occidental) : la mal-bouffe, une alimentation déséquilibrée, des toxines de l’environnement, notre stress … le système digestif et son contenu jouent ensuite via des processus inflammatoires, un rôle dans les pathologies liées à l’inflammation chronique notamment.

Enfin, si le système digestif en réponse à l’environnement (il s’agit en fait d’une énorme (> que la peau) zone d’échange avec le dehors), sécrète des neurotransmetteurs (c’est-à-dire des substances agissant sur les neurones, comme la fameuse sérotonine) en tant que « deuxième cerveau », on imagine aisément comment ce que nous mangeons peut atteindre notre moral et notre énergie, et, inversément, comment ce que nous ressentons ( stress, anxiété, ..) peut influencer son « travail » optimal : on parle ainsi de syndrome du colon irritable, le dégoût peut provoquer des vomissements, la tristesse et la mélancolie de la constipation, ou couper l’appétit, voire des douleurs fortes et réfractaires de la bouche et notamment de la langue (glossodynie) dans certaines dépressions sévères.

Mais ce n’est pas facile et le sera de moins en moins je pense.

Moins on consomme tout fait et ultra-transformé, plus on cuisine soi-même en utilisant des aliments frais et « bruts », moins on prend de risques dans l’état actuel de nos connaissances.

https://docteurcoquelicot.com/wp-content/uploads/2023/10/06_fiche-labels.pdf

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1 on entend par aliments « bruts » ou « non-transformés » toute denrée alimentaire 1) n’ayant pas subi de transformation 2) mais qui peut avoir été divisé, séparé, tranché, découpé, désossé, haché, dépouillé, broyé, coupé, nettoyé, taillé, décortiqué, moulu, réfrigéré, congelés, surgelé ou décongelé

2on entend par « transformation » « toute action entraînant une modification importante du produit initial, y compris par chauffage, fumaison, salaison, maturation, dessiccation, marinage, extraction, extrusion, ou une combinaison de ces procédés… On peut classer aussi le niveau de « transformation » du produit, plus elle sera importante, moins le produit sera de bonne qualité !

3Le greenwashing en bref !

4Les ingrédients présents à moins de 2% ne doivent pas être mis dans l’ordre. Un ingrédient présent à 1,9% peut être classé derrière un autre présent à raison de 0,36%.

5Plus précisément, le règlement européen 1333/2008 (version consolidée en 2020) définit l’additif comme « toute substance habituellement non consommée comme aliment en soi et non utilisée comme ingrédient caractéristique dans l’alimentation, possédant ou non une valeur nutritive, et dont l’adjonction intentionnelle aux denrées alimentaires, dans un but technologique, au stade de leur fabrication, transformation, préparation, traitement, conditionnement, transport ou entreposage a pour effet, ou peut raisonnablement être estimée avoir pour effet, qu’elle devient elle-même ou que ses dérivés deviennent, directement ou indirectement, un composant de ces denrées alimentaires. ». C’est plus long, mais plus précis.

Vous connaissez ?

J’écris mycoses (ou candidoses) mais je pense que l’on peut généraliser à toute irritation (vaginale / vulvaire) qui ne soit pas une infection sexuellement transmissible et qui, d’ailleurs, ne nécessite même pas d’être sexuellement active1. Je pense aussi que cela n’est pas propre et exclusif aux femmes et que cet article peut concerner aussi les hommes.

Je vais pour faciliter les choses parler de candidose plus spécifiquement, mais les conseils ou les informations données peuvent s’appliquer à d’autres irritations comme l’uréaplasma ou le mycoplasme ou toute vaginite.

La candidose (moniliase) est causée par la prolifération d’une levure, le candida albicans (albicans car les pertes sont classiquement blanches) dans les intestins et/ou l’appareil génito-urinaire. Nos intestins et notre appareil génito-urinaire sont loin d’être « stériles » et il y existe une flore variée, entre-autre des candida et d’autres bactéries (= le microbiote) qui coexistent en équilibre et avec qui nous vivons bien en bons voisins (quoique ce soient des voisins très intimes et internes) : nous avons besoin d’eux pour digérer certains aliments que nous mangeons et eux sont ainsi nourris : donnant-donnant 😉

Dans certaines circonstances, ils peuvent se multiplier et rompre cet équilibre fragile, d’abord en proliférant dans l’intestin, puis en débordant et en envahissant les tissus et les autres organes à proximité et de proche en proche.

La candidose est fréquente et touche plus les femmes que les hommes.

parmi les autres symptômes, on peut noter

  • Les infections fongiques chroniques comme le pied d’athlète
  • la fatigue ou l’épuisement
  • la déprime et les sautes d’humeur
  • les troubles gastro-intestinaux (ballonnements, crampes, diarrhée chronique ou constipation)
  • l’anxiété chronique ou les tensions (nerveuses)
  • les allergies / intolérances alimentaires
  • une mauvaise mémoire
  • un prurit (chatouille) anal
  • une hypersensibilité aux produits chimiques, au parfum ou à la fumée de cigarette
  • des symptômes + aigus de syndrome prémenstruel
  • des douleurs articulaires via l’inflammation
  • l’envie de manger des sucreries ou du pain, ou de boire de l’alcool

Cette liste est peu spécifique et tous les symptômes sont reliés entre eux : si on digère mal, le corps est moins bien nourri (tous les nutriments ne nous servent pas2), nous pouvons donc être fatigué.es et donc moins concentré.es (mémoire), de moins bonne humeur …. L’irritation intestinale chronique peut aussi provoquer un syndrome d’hyperperméabilité intestinale3 avec le passage des nutriments sous une forme moins digérée vers la circulation sanguine, ce qui entretient une inflammation subchronique et donc des symptômes d’intolérance alimentaire et une sensibilité accrue immunitaire (hypersensibilité) et un cercle vicieux s’installe => on repart sur la mauvaise digestion.

infographie laboratoires copmed

ces symptômes sont globalement liés à l’accumulation de toxines quelles qu’elles soient (additifs chimiques, pesticides, polluants dans l’eau et dans l’atmosphère…) dans le corps

Il y a aussi une aggravation de ces symptômes avec la consommation de sucre ou d’alcool (l’alcool est transformé par notre organisme en sucre / calories et en acétaldéhyde (très toxique : il est classé dans le groupe 1 des agents cancérogènes du Centre International de recherche sur le Cancer, le CIRC, créée en 1965 par l’OMS)). En plus, toutes les formes de sucres (SAUF le sucre de bouleau, le xylitol) et l’alcool nourrissent cette levure (les candida digèrent le sucre pour nous et nous permettent de l’utiliser - nous avons donc besoin des candida pour vivre, mais les levures en prennent au passage car le sucre les nourrit) et donc tout cela permet la prolifération des candida au sein de notre organisme. Le climat ou un environnement humide et propice aux moisissures aggrave aussi les symptômes.

Avoir 5 symptômes ou plus de la liste signe une candidose chronique généralisée probable.

quelles en sont les causes ?

il y a plusieurs facteurs de risque : notamment le recours fréquents aux antibiotiques à large spectre (si vous avez suivi, en plus, on est + sensible aux infections => cercle vicieux), la prise d’hormones stéroïdes de façon fréquente ou prolongée, un environnement humide avec des moisissures, une consommation importante de sucreries ou d’alcool, des pathologies qui diminuent notre immunité comme le diabète, les cancers ou le sida….

Il y a des tests diagnostiques relativement chers disponibles comme la recherche d’anticorps sanguins … mais avant de les faire n’est pas plus simple de choisir d’adopter des mesures préventives ?

le traitement et les mesures préventives

la candidose chronique ( ces conseils vont s’avérer valables pour toute irritation génitale chronique sans attendre le step suivant : les symptômes généraux)

va être prise en charge selon un programme en 3 volets

  1. Éliminer de son régime les aliments dont se nourrit le candida albicans pendant 3 mois : toutes les sortes de sucres (sucrose, fructose, dextrose, maltose, galactose, fruits secs et jus de fruits - et méfiez-vous des aliments ultra-transformés qui en contiennent énormément : 80% des sucres consommés sont cachés dans ces « aliments ») -à l’exception de la stévia et du sucre de bouleau-, l’alcool, la levure, les aliments fermentés, le fromage, le vinaigre et les produits à base de farine raffinée (dont le pain). Au terme de ces 3 mois, ces aliments peuvent être ré-introduits en petites quantités
  2. traitement antifongique (ceci est l’étape qui diffère si vous n’avez pas de candidose mais des vaginites). Ce traitement ne fait pas l’unanimité. En naturopathie, on cite l’acide caprylique, l’hydraste du Canada ou sceau d’or, ainsi que les extraits de pépins de pamplemousse (la berbérine avec son activité anti-fongique). Certaines personnes vont tester des tisanes de Pau d’arco ou lapacho, qui ont des propriétés antifongiques et antibactériennes. On peut aussi prendre des compléments en vitamine C et E, du Zinc et des acides gras essentiels. Tout ceci doit s’accompagner du régime qui évite de nourrir le candida !!! Des solutions existent aussi en homéopathie
  3. restaurer une flore bactérienne normale (équilibrée) dans l’intestin grâce à la prise de probiotiques (lactobacillus acidophilus ou lactobacillus bifidus notamment mais notre microbiote est unique et ce ne sont peut-être pas ces lactobacillus dont vous avez besoin) ou grâce à la prise de prébiotiques qui nourrissent les « bons germes ».

Le régime anticandidose

ces principes diététiques favorisent la guérison de la candidose : adoptez-les à vos goûts et mode de vie

ce régime semble très restrictif et est très général; rien ne remplace une consultation avec un.e nutritionniste.

si vous mangiez beaucoup de sucre, cela va être difficile au début mais l’envie de sucré s’atténue avec le temps, je l’ai éprouvé personnellement (de toute manière, mieux vaut limiter le sucre ingéré pour tout le monde !).

À la longue, vous aurez moins de symptômes gastro-intestinaux, éprouverez un regain d’énergie, et votre humeur s’améliore.

D’une manière générale, un régime alcalinisant et pauvres en toxines (cf adopter un mode de vie sain) est à conseiller évidemment et pas uniquement pour une cure de 3 mois. La cure de 3 mois est le temps nécessaire pour vos intestins de récupérer et cicatriser, ce délai va donc être variable d’une personne à l’autre, selon la sévérité de l’inflammation.

Concernant les traitements naturels cités : je ne suis pas naturopathe mais juste curieuse; encore ici, il faut rester curieux.se et voir ce qui pourrait vous convenir ou pas et ne pas hésiter à consulter des praticiens compétents.

Est aussi appelé acide octanoïque en raison de la présence de 8 atomes de carbones

il a la capacité à traverser les membranes cellulaires et faciliter ainsi l’absorption des anti-oxydants.

ses propriétés anti-fongiques et anti-bactériennes tiennent du fait de sa petite taille qui lui permet de s’intégrer à la paroi du candida albicans menant à la rupture de sa membrane cellulaire entraînant la mort du champignon ou de la bactérie.

il est naturellement présent dans le lait maternel mais aussi dans la noix de coco.

l’hydraste du Canada ou sceau d’or est connue des Amérindiens (les Cherokee et les Iroquois notamment) comme médicament pour traiter les affections internes inflammatoires (respiratoire, digestive et génito-urinaire) causées par une infection ou une allergie.

elle apaise les muqueuses irritées, et ses nombreuses utilisations sont attribuées à ses propriétés antibiotiques, anti-inflammatoires et astringentes

Pau d’arco

= complément alimentaire issu de l’écorce interne de plusieurs espèces de Tabebuia, qui poussent en Amérique Centrale et du Sud

il réduit l’inflammation et est utilisé par les tribus (écorce interne) pour traiter l’estomac, la peau et les maladies inflammatoires. Il aurait des propriétés anti-bactériennes et anti-fongiques, on pense en inhibant les processus physiologiques dont les bactéries et les champignons ont besoin pour produire de l’oxygène et de l’énergie.

pour l’instant, ses effets ont été étudiés avec succès in vitro.

1 sexuellement active = avec un.e partenaire, quelque soit la pratique (avec ou sans pénétration vaginale -doigts, pénis, autres

2 tous les nutriments ne nous servent pas : déjà que la qualité de notre alimentation n’est plus excellente avec l’évolution de l’agro-alimentaire et les aliments ultra-transformés (cf un mode de vie sain)

3 le syndrome d’hyperperméabilité intestinale : globalement l’irritation chronique à la surface de nos entérocytes (= les cellules intestinales) sous forme de mucus, diminue le processus optimal de digestion (c’est-à-dire la transformation performante et pertinente de ce que l’on mange en molécules dont notre corps a besoin pour nous permettre de vivre et de bouger), il y a un ralentissement à cause du mucus et un passage anormal entre les entérocytes (normalement ces cellules sont serrées les unes contre les autres) de « grosses » molécules (les nutriments ne sont pas digérés totalement) ou même de molécules inconnues par le corps (d’où les intolérances / allergies alimentaires) vers le réseau sanguin, ce qui produit de l’inflammation : le corps réagit car il ne « connaît » pas ces molécules et attaque le différent (c’est ce processus qui nous défend contre les infections classiques) avec un état inflammatoire chronique de notre corps => fatigue, moins bonne défense contre les infections, état de stress chronique et éventuelle prise de poids car l’inflammation demande au corps des calories pour se battre et donc recherche de ces calories (appétit vers les sucreries ou alcool, ce qui nous donne rapidement plein d’énergie) et stockage (le corps est malin et fait des provisions)

physiologiquement :

les entérocytes forment une seule couche de cellules qui sont serrées les unes contres les autres (jonctions serrées)

4.https://www.vidal.fr/sante/nutrition/alimentation-problemes-sante/medicaments-alimentation/en-pratique.html

vous pourriez aussi être intéressé.e par l’article adopter un mode de vie sain et je vous invite aussi à lire les fascia (tout est lié)

Ce questionnaire, un peu long (30 items) permet de voir l’impact de l’endométriose sur votre vie mais peut être généralisé, à mon avis, à toute douleur chronique (minimum 3 à 6 mois).

Il s’agit d’une traduction libre de ma part en français, l’original est en anglais.

Questionnaire traduit et Basé sur EHP30 de l’université d’Oxford (Oxford University Innovation)

si vous ne souhaitez pas y répondre, lisez-le et voyez tous les champs de votre vie que la douleur peut affecter ….

il ne s’agit pas de le remplir pour estimer si oui ou non vous avez de l’endométriose mais plutôt pour objectiver votre qualité de vie (et son amélioration éventuelle suite à la prise en charge) et vous permettre d’en voir l’évolution, il s’agit d’une maladie chronique et comme toute maladie chronique, dont on ne peut garantir la guérison, on vise l’amélioration de votre vie .

Il étudie plusieurs champs de votre vie quotidienne

1.Été incapable d’aller à des évènements sociaux (soirées, restaurants, sorties avec vos ami.e.s ou collègues …) à cause de la douleur ?jamaisrarementparfoissouventtoujours
2.Été incapable de travailler de la maison à cause de la douleur ?
3.Trouvé difficile de tenir debout à cause de la douleur ?
4.Trouvé difficile de rester assise à cause de la douleur ?
5.Trouvé difficile de marcher à cause de la douleur ?
6.Trouvé difficile de faire de l’exercice ou des activités de loisirs que vous souhaitiez faire à cause de la douleur ?
7.Perdu l’appétit et/ou été incapable de manger à cause de la douleur ?
8.Été incapable de dormir (passer une bonne nuit) à cause de la douleur ?
9.D’aller au lit / vous coucher à cause de la douleur ?
10.Été incapable de faire les choses que vous vouliez faire à cause de la douleur ?
11.Sentie incapable de faire face à la douleur ?
12.Sentie de manière générale pas bien
13.Sentie frustrée parce que vos symptômes ne s’améliorent pas ?
14.Sentie frustrée parce que vous n’êtes pas capable de contrôler vos symptômes ?
veuillez noter que j’ai féminisé le questionnaire à dessein, mais les questions ne sont pas genrées.
15. Sentie incapable d’oublier vos symptômes ?jamaisRarement ParfoissouventToujours
16. Senti comme si vos symptômes dominent votre vie ?
17. Senti que vos symptômes volent votre vie ?
18. Sentie déprimée ?
19. Sentie larmoyante / éplorée ? Eu envie de pleurer 
20. Sentie misérable ?
21. Eu des sautes d’humeur ?
22. Senti de mauvaise humeur ou en colère ?
même remarque, j’ai féminisé les questions mais elles sont valables pour tout le monde
23. Sentie prise d’accès de violence ou agressive ?JamaisRarementParfoisSouventToujours
24. Sentie incapable d’expliquer aux autres comment vous vous sentez ?
25. Senti que les autres ne comprennent pas par quoi vous passez ou quelle est votre situation ?
26. Senti que les autres vous voient comme plaintive?
27. Sentie (si) seule ?
28. Sentie frustrée de ne pas pouvoir porter tous les vêtements que vous souhaitez ?
29. Senti que votre apparence physique est affectée ?
30. Manqué de confiance en vous  ?

d’autres questionnaires existent qui concernent

voici le lien vers ce questionnaire plus étendu en français

https://endo-bfc.fr/wp-content/uploads/2023/11/EHP-30-1.pdf

cela vous laisse imaginer qu’il s’agit d’une maladie qui chez certaines patientes, peut vraiment impacter toute leur vie et la leur rendre médiocre et difficile au quotidien.

Si la consultation concerne une douleur pelvienne, ne réfléchissez pas trop c’est oui ou non 😉

Merci de remplir ce questionnaire avant et me l’apporter rempli

Ce questionnaire est inspiré du score de Convergence PP

questionsréponse oui ou non
Douleurs influencées lors du remplissage vésical et/ou la miction oui / non
Douleurs influencées lors de la dissension et/ou la vidange rectale (matière, gaz) oui / non
Douleurs influencées lors de l’activité sexuelleoui / non
Allodynies pelvi-péritonéales : impossibilité d’utiliser des tampons, intolérance aux ports de sous-vêtements serrés, le simple toucher de la vulve est douloureux oui / non
Présence de points gâchette pelviens : piriforme, obturateurs internes, élévateurs de l’anusoui / non
Douleurs post-mictionnelles : après avoir urinéoui / non
Douleurs post-défécatoires : après avoir fait cacaoui / non
Douleurs qui restent après l’activité sexuelleoui / non
La douleur est variable : évolution par périodes, évolution en dents de scie et/ou de localisation variableoui / non
Migraines et/ou céphalées (maux de tête) de tension et/ou fibromyalgie et/ou syndrome de fatigue chronique et/ou syndrome de stress post-traumatique et/ou syndrome de jambes sans repos et/ou SADAM et/ou intolérances multiples aux produits chimiques oui / non
SADAM syndrome algo-dysfonctionnel de l’appareil mandicateur (mâcher les aliments ) = Douleurs localisées ou à distance ainsi que des problèmes mécaniques de la mâchoire ( articulation temporo-mandibulaire)

de la puberté à la ménopause, la femme fonctionne selon un rythme cyclique, déterminé par ses hormones sexuelles, estrogènes et progestérone, qui sont sécrétées par les ovaires. Ce cycle est régulé, plus haut ;-), par des hormones cérébrales (appelées gonadotropes), produites par un système de glandes hypothalamo-hypophysaires : la FSH (l’hormone folliculo-stimulante) et la LH (l’hormone lutéinisante).

simple non ?

Les ovaires abritent la cellule reproductrice (aka l’ovocyte) : sous l’influence de la FSH, l’estrogène augmente, l’ovocyte mûrit et grandit dans le follicule (une espèce de « poche » présente dans l’ovaire, en échographie c’est une petite « boule » noire) qui s’ouvre pour libérer l’ovocyte arrivé à maturité : c’est l’ovulation, qui est déclenchée par le pic de la LH.

les petites boules noires à l’échographie ce sont des follicules.. notez qu’ici, la patiente en a beaucoup 😉

Elle doit être sous stimulation de FIV

les hormones « gonadotropes » (FSH et LH) sont produites et leur sécrétion est régulée, par un combo de 2 glandes (l’hypothalamus et l’hypophyse) situées dans le cerveau. Ces hormones gonadotropes (FSH et LH) contrôlent, elles, la sécrétion des hormones ovariennes (estrogène E2 et progestérone). Les médicaments utilisés en PMA (procréation médicalement assistée) imitent l’action de ces hormones.

En rose

l’hypothalamus au dessus

et

l’hypophyse est juste en dessous, juste à l’intersection d’une ligne passant perpendiculaire à la tempe (comme le geste il est fou celui-là) et d’une ligne passant juste entre les 2 yeux

Ce follicule, qui a ovulé, se transforme (donc après l’expulsion de l’ovocyte) en corps jaune (car il apparaît jaune lorsqu’on le voit en cœlioscopie pex), qui va sécréter ses hormones, lui-même, dès lors : de l’estradiol et de la progestérone pour maintenir le « climat optimal » en cas de fécondation et d’embryon.

Par contre, leurs taux vont ensuite diminuer si la fécondation n’a pas eu lieu (et donc pas de « bébé » ce mois-là), leur chute (que l’on peut mesurer dans le sang) à la fin du cycle et leur retour à « zéro » vont précipiter l’arrivée des règles, qui permettent ainsi de recommencer un cycle (on fait place neuve).

Les hormones féminines sont à leur max une semaine après l’ovulation = condition idéale et optimale pour une implantation (naturelle) de l’embryon qui arrive dans la cavité utérine. En effet, la fécondation, c’est-à-dire la formation du futur embryon, se fait proche de l’ovaire, dans la trompe et non dans la cavité utérine.

tout ceci ne se passe pas en même temps évidemment …

Le cycle féminin est donc et ovarien et utérin.

On parle de 2 phases du cycle :

ceci se passe au niveau des ovaires mais aussi au niveau de l’utérus. En effet, celui-ci change aussi : sa paroi interne (que nous, les gynéco, appelons souvent la cavité utérine) est tapissée d’une muqueuse, aka l’endomètre, qui va s’épaissir jusqu’au moment de l’ovulation et ensuite se transformer pour accueillir au mieux l’embryon qui pourrait arriver (= et permettre son implantation, sa nidation dans l’utérus de sa maman), il devient sécrétoire . Les règles ne sont que l’évacuation de l’endomètre devenu inutile faute de grossesse (c’est-à-dire, si vous me suivez, d’un embryon qui se serait fait un petit nid confortable au sein de cet endomètre).

petit rappel anatomique

sur les côtés : les trompes et les ovaires

au centre la cavité utérine

entre l’utérus et le vagin : le col

la porte vers l’extérieur : la vagin

Enfin, la glaire cervicale ( = le mucus qui est fabriqué par les cellules du col) va aussi évoluer en fonction du cycle : elle devient plus fluide et filante en période ovulatoire ( = qui est liée à l’ovulation.. c’est sous la dominance de quelle hormone encore ? 1) et facilite ainsi grandement la progression des spermatozoïdes dans le col (d’autant plus qu’il s’ouvre). D’où viennent-ils ceux-là ? ….. ah ahah oui, oui du vagin, bien-sûr, et ont été soit éjaculés (lors d’un rapport sexuel) soit inoculés (avec une seringue pex si vous ne souhaitez pas avoir de pénétration soit aussi via une pipelle lors d’une procréation médicalement assistée).

le glaire devient + fluide et filante … comme du blanc d’œuf

les modifications physiologiques de la glaire cervicale sont à la base d’une méthode contraceptive naturelle, la symptothermie : une méthode d’observation du cycle féminin basée sur la température et la glaire cervicale, qui permet de gérer sa fertilité (https://www.sympto.org/3/fr/)

vous la connaissez cette image ? C’est parti mon kiki …

À partir du col, je vous rappelle que les spermatozoïdes doivent ensuite traverser la cavité utérine, «choisir » une trompe et arriver au contact de l’ovaire : c’est le + rapide et le + vaillant (car il doit ensuite, et encore !, traverser la paroi cellulaire de l’ovocyte) qui gagne.

De fameux gaillards, qui vont profiter de cette glaire de mi-cycle pour reprendre des forces. En dehors de l’ovulation, cette glaire est, d’ailleurs, + épaisse et le col est virtuellement fermé.

c’est le + rapide et le + vaillant qui gagne

Au cours de ce cycle complet, un ovocyte est donc formé, s’il est fécondé au bon moment, dans de bonnes conditions (hormonales, anatomiques, non inflammatoires…etc), il peut y avoir une grossesse; il existe en plus, une « fenêtre de fécondabilité », qui est étroite pour l’ovocyte que de quelques heures suivant l’ovulation. Les spermatozoïdes, quant à eux, sont féconds + longtemps (3 à 5 jours en moyenne). Il ne faut donc pas « viser » à tout prix ces quelques heures … ouf !

L’homme, lui n’est pas rythmé par des cycles. Ses organes génitaux produisent leurs spermatozoïdes de la puberté jusqu’à la fin de sa vie (…euh faut pas croire pour autant qu’un homme n’a pas, lui aussi, d’horloge biologique… ses chances de concevoir sont de 78 % dans les 6 mois avant 25 ans, et de 58 % après 35 ans et le risque de fausse-couche augmente aussi avec l’âge du père - cf notions sur la (préservation de la) fertilité).

La spermatogénèse, c’est le petit nom de la production des spermatozoïdes, est sous l’influence et la gestion des hormones masculines : la testostérone et les fameuses gonadotrophine hypothalamo-hypophysaires. Ce système se met lui aussi en place à partir de la puberté.

Si chez la femme, un ovocyte (à la rigueur 2) est libéré à chaque cycle, chez l’homme, ce sont des millions de spermatozoïdes qui sont expulsés à chaque éjaculation, dont seuls quelques milliers vont arriver au niveau du col lors d’une pénétration et progresser vers les trompes pour y rencontrer l’ovocyte.

beaucoup plus profond, plus fondamental, est le besoin d’être unique pour être vraiment (Albert Jacquard)

Si Toutes les étapes de ce cycle peuvent être étudiées, mesurées (bilans de fertilité), bien des mystères notamment au niveau de l’implantation (c’est quoi encore ? 2 ) persistent et sont l’objet de nombreuses recherches … la fertilité n’est pas encore élucidée et reste encore magique…

je terminerai par une petite citation de Maya Angelou

la vie ne se mesure pas au nombre de respirations que nous prenons, mais aux moments qui nous coupent le souffle

Petite mise en garde :

pour utiliser la symptothermie, il faut un cycle relativement régulier et être bien formé.e … n’utilisez en aucun cas cette méthode si vous ne souhaitez pas de bébé et si vous n’êtes pas suffisamment informé.e.

Ce n’est pas une méthode contraceptive qui protège contre les maladies sexuellement transmissibles

pour finir c’est quoi la Check-list ? 3

réponses aux questions …

1l’hormone liée à l’ovulation : la LH et son pic

2l’implantation : c’est le moment où l’embryon prend place dans l’endomètre sécrétoire et se fait un petit nid douillet

3 il faut ovuler et donc avoir au moins 1 ovaire et un système hormonal qui gère le cocktail hormonal.

il faut un utérus (une belle cavité et un endomètre douillet) et un col (et une bonne glaire )

il faut au moins une trompe qui permet la rencontre entre l’ovocyte et les spermatozoïdes (cette trompe n’est pas toujours celle du côté de l’ovaire qui ovule).

du côté masculin : au moins 1 testicule qui produit au moins un spermatozoïde vaillant et allant dans le bon sens 😉 et les hormones qui gèrent tout cela

Pour les curieuses et les autres 😉

En résumé

Pour la médecine traditionnelle chinoise (aka MTC), le cycle menstruel se base aussi sur 28 jours, comme le cycle lunaire : en 4 phases, il est dominé par l’équilibre entre le Qi (l’énergie) et le Sang (Xué), et le Yin (principe féminin) et le Yang (principe masculin). 3 organes (Zang) sont concernés : le Rein (Shèn), le Foie (Gan) et la Rate (Pi), et le Cœur (Xin).

Le cycle menstruel s’inscrit en effet dans un rapport étroit à différents organes du corps, en particulier :

Ces organes sont indissociables de leurs méridiens (canaux par lesquels circule le Qi, l’énergie vitale du corps). Ces différents organes exercent successivement une influence prédominante au cours du cycle.

C’est alors un déséquilibre énergétique qui causera des troubles menstruels tels que douleurs menstruelles (dysménorrhée), retard et allongement du cycle, règles peu (hypoménorrhée) ou trop (hyperménorrhée) abondantes, ….

L’utérus en MTC

Opposée et complémentaire de l’homme, (+) Yang, la femme est (+) Yin, liée à la Terre et à la Matière (le Qi, Yang, l’énergie est en continuum avec la matière, Yin). La nature féminine est l’intériorisation et la réceptivité et sa physiologie est surtout Iiée au Sang (Xué), la physiologie masculine est, quant à elle, surtout liée au Qi, l’énergie, Yang.

On dit que la femme a le Yin à l’extérieur et le yang à l’intérieur. Son chiffre est le 7 et les cycles de la vie féminine s’étalent sur 7 ans, gèrent le Jing (la quintessence) et la fertilité tout au long de sa vie - la chute de la fertilité en MTC arrive à 7X 7 ans soit 49 ans (pour l’homme, le chiffre de cycle est le 8 et son déclin de fertilité arrivera à 8x 8 ans).

( à noter l’importance du 7 : cycle menstruel de la femme 7 x 4 = 28jours – identique au cycle lunaire 28jours )

Ainsi, on constate l’importance de l’état du Qi du Rein sur l’activité physiologique génitale de la femme. En effet, le Qi et l’essence (Jing) des Reins sont responsables de la croissance, du développement du corps, de la reproduction et des menstruations.

L’utérus est l’organe majeur de la féminité : il est appelé Bao Gong (« palais du bébé) ou Xué Zang (« l’organe du Sang). En MTC, l’utérus englobe les trompes et les ovaires (en médecine occidentale, ces 3 entités sont individualisées) et est responsable des règles, de la fertilité, de la conception, de la grossesse et de l’accouchement. Le Bao Gong avec sa double fonction Yang et Yin ( l’évacuation du Bébé et du sang = Yang, le stockage et l’alimentation du bébé = Yin) et a ce titre, est une entraille curieuse.

L’utérus est liée au vaisseau conception qui court en avant du corps (RenMAi, qui gouverne tous les méridiens principaux Yin et nourrit les énergies Yang) et au vaisseau gouverneur en arrière du corps (DuMai, qui gouverne tous les méridiens Yang, le pilier de tous les Yang). Au centre, il est lié aussi au ChongMAI (qui fournit le sang à l’utérus, et qui s’épuise au cours de la vie reproductive de la femme, « quand le Sang du ChongMAI s’épuise, le Yang monte et on a des poils au menton, selon la MTC ». Les RenMai et ChongMAI ont leur origine dans le Rein, c’est ainsi que l’état énergétique de l’utérus est lié à la Quintessence (Jing) du Rein et au Sang (Xué) du Coeur.

Les merveilleux vaisseaux

Ils existent 8 Merveilleux vaisseaux. Ils gèrent la régulation et la distribution des énergies.

Leurs rôles sont d’ouvrir des espaces au niveau du corps pour la distribution des énergies. Ils régularisent le Yin et le Yang et sont les réservoirs énergétiques des méridiens principaux.

Nous aborderons ici Ren Mai et Chong Mai. Ils ont leur origine dans les Reins et tous deux passent par l’utérus. Ils contrôlent et régularisent les menstruations, la conception, la grossesse.

Ren Mai fournit le Qi et le Yin à l’utérus. Appelé « mer des méridiens Yin », il a une action sur tous les méridiens Yin du corps. Il joue un rôle important pour l’appareil reproducteur, surtout chez la femme.

Chong Mai fournit le sang à l’utérus. Appelé « mer du sang », il est le distributeur des énergies à l’ensemble du corps via les 12 méridiens principaux.

Les menstruations dépendent de l’état du Chong Mai et du Ren Mai, qui dépendent eux-mêmes de l’état du Rein.

Ainsi les menstruations dépendent de l’état du Qi et du sang.

Le sang représente la partie matérielle des règles mais sa circulation dépend du Qi.

« le Qi est le commandant du sang » et « le sang est la mère du Qi » Ils sont inséparables et nécessaires l’un à l’autre.

Si l’essence (Jing) des Reins est abondante et le Qi des Reins est fort, alors le Ren Mai et le Chong Mai sont tous les deux forts et l’utérus est correctement approvisionné en Qi et en sang. Les menstruations sont normales.

En revanche si les Reins sont faibles et/ou il y a un déséquilibre de Chong Mai ou Ren Mai, cela entrainera un manque de sang et de Qi dans l’utérus. Il en résultera des règles irrégulières, des dysménorrhées, une aménorrhée ou une stérilité.

En MTC, les phases se déroulant pendant la première moitié du cycle menstruel sont liées à la croissance du Yin, qui atteint son paroxysme durant l’ovulation, et l’excès de Yin se transmutant en Yang, la deuxième moitié du cycle permet la croissance du Yang, qui atteint son acmé ensuite, et le Yang au maximum se transmute alors en Yin.

4 phases donc

À chacune de ces phases, le Qi et le Sang sont concernés mais aussi les organes (Zang) :

L’utérus en relation avec les organes


Le Foie : il stocke le sang et le libère à la demande de l’organisme. Il assure la libre circulation du Qi.
Le sang du Foie nourrit l’utérus.

Un vide de sang du Foie peut entrainer des règles en faible quantité ou une aménorrhée.

Lorsque le Qi du Foie circule librement, les menstruations sont normales.

Une chaleur ou Feu du Foie va accélérer la circulation du sang et donner des métrorragies.

Si le Qi du Foie stagne ou est bloqué, cela va entrainer des stases de sang et provoquer des règles douloureuses avec caillots.

Des menstruations irrégulières sont souvent dues à un déséquilibre du Qi du Foie.



La Rate : elle participe à la production du sang et maintient le sang dans les vaisseaux.
Si la Rate est en vide de Qi, elle ne produira pas assez de sang. Donc le Foie ne stockera pas assez de sang et l’utérus manquera de sang. Il y aura des règles en faible quantité ou une aménorrhée.

Mais si le Yang de Rate est faible, Il y aura moins de force pour maintenir le sang dans les vaisseaux, cela entrainera des règles abondantes, ou hémorragiques.



Le Cœur : il fabrique le sang et gouverne le sang
L’utérus est relié au Cœur par le Bao Mai. Le sang et le Qi du Cœur arrivent à l’utérus et participent à la production des règles. Un vide de sang du Cœur peut donc être aussi responsable d’un manque de sang dans l’utérus.



L’Estomac : L’utérus est relié à l’Estomac par l’intermédiaire du Chong Mai.
L’Estomac reçoit l’essence des aliments, qui après transformation entretient le Jing et le Qi des Reins. Les nausées ou vomissements dont souffrent certaines femmes pendant leur règles sont souvent causés par un déséquilibre au niveau de l’Estomac.

Un déséquilibre de l’un de ces Zang pourra modifier la relation entre le Qi et le Sang et causer des troubles menstruels lors d’une des 4 phases : pex, une diminution du Qi du Rein peut provoquer des douleurs pendant les règles voire l’absence de menstruations (aménorrhée). Les syndromes pré-menstruels importants peuvent être, eux, liés à un vide du Qi du Foie (le Foie est lié aux émotions, dont la colère plus particulièrement).

Pour aller + loin et vous allez retrouver des liens avec « notions sur (la préservation de) la fertilité

Principales causes des troubles du cycle ( sur base d’un article de Rémi Baudino-Coquart)


L’importance d’une bonne hygiène de vie


Tabac, alcool, surmenage, activité physique excessive, activité sexuelle excessive, activité intellectuelle intense. Tout ceci vient perturber le cycle féminin en épuisant les Reins, la Rate et le Qi.

Sans oublier les mauvaises habitudes alimentaires. Une alimentation trop grasse, les excès de crudités, de sucre et une alimentation transformée vont affaiblir notre système digestif via l’accumulation de Tan (Estomac / Rate)



Les changements de climat – Attention au froid


Un froid externe car on ne se couvre pas assez la région lombaire ou le bas du ventre (et lèsera les Reins). En MTC, ne pas se couvrir la région des reins est une calamités, surtout en hiver car cela épuise le Yang du Rein. Couvrez-vous bien.

Un froid interne du à une alimentation froide

Le froid va envahir l’utérus et cela va entrainer une stagnation de Qi et de Sang dans celui-ci et la production de douleurs



Les tensions émotionnelles


Comment nos émotions peuvent elles nous affaiblir ?

Au niveau énergétique, le Foie assure la libre circulation de l’énergie (Qi) dans tout le corps, dans tous les viscères et dans toutes les directions.

Vous faites face à une situation inconfortable ou difficile. Imaginez les émotions fluctuer en vous ! Dans ce cas, au lieu de faire circuler harmonieusement l’énergie dans le corps, le Foie va s’agiter puis se bloquer pour engendrer un état de stagnation du Qi (plus ou moins importante selon l’intensité et la durée de l’émotion). Les pressions émotionnelles intenses et durables vont donc faire stagner l’énergie au niveau du Foie. L’image qui correspond au mieux au Foie est la cocotte minute ! C’est pourquoi le Foie est considéré comme l’organe des émotions.

Un Qi du Foie qui ne circule pas est la principale cause des syndromes prémenstruel (SPM)

Et lorsque celui-ci est en stagnation, il n’hésitera pas à affecter d’autres organes toujours selon la logique des 5 mouvements. Et tout ceci aboutira à des désordres physiques, dont des troubles du cycle menstruel.

Une grossesse peut être et doit rester une folie, une douce et puissante folie; un enfant peut aussi
être une surprise et apparaître dans la vie de ses parents sans prévenir…


Néanmoins, dans certains cas, il s’agit d’un projet réfléchi ou « programmé » que ce soit parce que sans l’aide d’un service de PMA (procréation médicalement assistée), l’enfant ne vient pas, que ce soit parce que, en raison d’une maladie maternelle ou paternelle, un traitement doit être stoppé pour la sécurité de l’enfant à venir, que ce soit parce que c’est le « moment », que ce soit parce que après un mariage et un voyage de noce, on va arrêter toute contraception….bref, parfois on a envie de tout faire au mieux (n’oubliez pas que on ne peut donner que le meilleur de soi-même au moment même, pas question de se « mettre la pression »).


Quelques points peuvent être à envisager aussi bien chez la (future) maman et le (futur) papa (ou simplement chez les futurs parents).


L’arrêt du tabac est une évidence ainsi que de toutes drogues (dures et « moins dures » y compris le haschich), ce n’est pas toujours facile et des tabacologues existent, toute diminution notable de la consommation est un atout. Le but serait de ne pas recommencer après la naissance et l’éventuel allaitement.

L’alcool est à prohiber aussi, un peu comme une « tournée minérale » qui dure plus qu’un mois.
https://youtu.be/EGhi8RQpOcM


Limiter le sucre et revenir à une alimentation plus proche de la « nature » : consommer bio, éviter les plats tout préparés qui contiennent énormément de sucres et de E…. (+ toutes les séries de chiffres) : en effet, ce que l’on mange pendant la grossesse va être « reconnu » par le bébé et apprécié par lui.. autant commencer les bonnes habitudes le plus tôt possible (et limiter le goût du sucre), et tous les E quelque choses ne sont pas naturels (principe de précaution).

Certains vont proposer un programme de « détoxification » à base de chélateurs de métaux lourds type algues : chlorella (algue verte) 10j par mois suivi de 20j de lithothamme (algue rouge) ou encore simplement l’algue bleue Afa Klamath, ceci est un exemple.


On peut aussi renforcer son microbiote (les bactéries qui nous aident dans nos intestins), en effet « ces bactéries qui sont nos amies » et notre mode de vie actuel (horaire, stress, travail, pesticide, …) n’est pas optimal pour « nos amies »; or le bébé lors de la naissance sera colonisé par les bactéries maternelles et son microbiote sera fortement influencé par celui de sa maman; d’autre part, un bon microbiote maternel limite aussi le risque de naissance prématurée : l’inuline (comme celle contenue dans le topinambour), le curcuma longa, .. peuvent aider ainsi que des ferments lactiques.

A noter que le Papa bénéficiera, lui aussi, d’un meilleur microbiote. Dans cette même idée, certaines visites médicales sont à anticiper (visites pré-conceptionnelles ou avant la grossesse) ou le plus rapidement possible après l’annonce de la grossesse :

Enfin, une grossesse peut se compliquer et nécessiter un arrêt de travail de la maman pour protéger son bébé, avec une perte éventuelle de revenus : vérifier votre mutuelle, vérifier vos assurances (revenu garanti pour les indépendantes), et si vous souhaitez une chambre seule (et éventuellement pouvoir rester à la maternité avec le papa), de bien contrôler votre contrat d’assurance hospitalisation (la plupart ont un stage d’attente qui peut dépasser la durée d’une grossesse)… Il est à noter que l’on accouche encore en chambre commune en Belgique 😉

Ce ne sont que quelques conseils généraux bienveillants qui seront, bien-sûr, à individualiser car il ne s’agit pas d’une maman, d’un couple, d’un papa mais de VOUS.

Malheureusement, je me sens obligée de compléter cet article : l’environnement

Si vous le souhaitez, vous pouvez répondre aux questions, vous y trouverez déjà des informations personnalisées (et merci à la SSMG de le partager avec moi 🙂 )

https://snq3x7rznwq.typeform.com/to/LIYvUasY?typeform-source=com.Google.androïde.gm#source=xxxxx

De plus en plus, et c’est un nouveau domaine de la médecine qui l’étudie : la médecine environnementale; en effet, des liens entre l’environnement et la santé humaine sont de plus en plus prouvés.

On conseille de limiter au maximum les polluants tels que les phtalates, bisphénols (comme le bisphénol A mais malheureusement il n’est pas le seul), les PFAS, les radiations électromagnétiques, les perturbateurs endocriniens… non seulement il faut manger bio, mais limiter au maximum votre exposition, soit celle de la maman et du papa et donc celle de votre futur enfant (voire même des futurs enfants de votre enfant - transmission transgénérationnelle) à ces toxiques non visibles :

Je vous en livre ici quelqu’uns (piochés sur leur site @docteurcoquelicot) avec mes commentaires

mais je vous invite à consulter le site de https://docteurcoquelicot.com, qui est géré par la SSMG (société scientifique de médecine générale) de toute urgence, (même sans projet parental d’ailleurs) :

Vous trouverez aussi des conseils dans la capsule sur la préservation de la fertilité

Voici des conseils pour les femmes enceintes et pour les futur.e.s parents (maman et papa)

ou pour les femmes qui nourrissent leur bébé au sein : 

 1. C’est mieux de manger des fruits et légumes :

• de saison.

Par exemple, on ne mange pas de fraises en hiver en Belgique : d’où croyez-vous qu’elles viennent et comment sont-elles conservées le temps du voyage vers nos super-marchés ?

• locaux.

Ça veut dire des fruits et légumes de Belgique, c’est-à-dire qui ne sont pas transportés de l’autre coin de la planète, d’Asie par exemple, dans du plastique (de nombreux scandales de sécurité alimentaire depuis quelques années viennent d’Asie)

  •et biologiques.  

Nb on ne peut pas toujours manger bio mais alors, laissez tremper vos fruits et légumes dans du bicarbonate de soude : actuellement certains préconisent de laisser tremper aussi les légumes et fruits BIO et éplucher ce qui peut l’être.

Ça veut dire aussi qu’on n’utilise pas de produits chimiques pour faire pousser les fruits et légumes si on a un potager personnel dans son jardin.

2. Quand on chauffe de la nourriture,

c’est mieux de chauffer dans du verre ou dans de la céramique. 

Dans le plastique, il y a des produits qui sont mauvais pour la santé. Ces produits peuvent aller dans la nourriture ou dans les boissons par simple contact au niveau de la paroi. Vous en avez sûrement déjà entendu parler PFAS, bisphénol A …et tous ceux qui n’ont pas encore été étudiés….pff 

Surtout quand on chauffe le plastique.

C’est pour ça aussi qu’il Il ne faut pas boire de boissons chaudes dans des verres en plastique, méfiez-vous aussi des « contenants » en papier (plus écologiques paraît-il … pff pour que votre tasse en papier tienne le liquide, il faut du plastique souvent du côté interne d’ailleurs ..vous avez déjà vu du papier imbibé d’eau ? Cela ramollit ).

je ne dirais pas « plastiques SANS danger » mais avec moins de danger.

méfiez-vous parfois le contenant appartient à ces plastiques mais pas le couvercle !

 

3. C’est mieux d’utiliser des poêles en acier inoxydable.

C’est un type de poêle.

Il faut regarder sur l’étiquette pour savoir.

Éviter le Téflon et le matériel de cuisine en plastique !

4. Il ne faut pas boire de boissons dans les canettes. Il y a des produits dangereux pour la santé dans les canettes (la paroi de la cannette), sans compter que ces produits ne sont pas sains, et leurs compositions parfois non accessibles (la formule du Coca@ est un secret).

Si vous avez une gourde, choisissez-la en inox ( l’intérieur est gris et ressemble à de l’aluminium)

5. C’est mieux de ne pas trop utiliser de produits de beauté.

Surtout ceux avec des phtalates, triclosan ( que l’on retrouve notamment dans des dentifrices et des solutions de rinçage buccal pour la « bonne haleine ») et des parabènes. Ce sont  des produits dangereux pour la santé.

Il faut regarder les étiquettes sur les produits (et apprendre à les lire) ET utiliser l’application INCI beauty 

6. Il faut laver les nouveaux vêtements avant de les mettre. 

Dans les vêtements, il y a parfois des produits qui sont mauvais pour la santé (comme des PFAS utilisés pour le transport et limiter le risque d’incendie lors de ces transports)

Ce conseil est valable aussi pour les vêtements pour le bébé et je dirais même SURTOUT pour lui, votre bébé est plus fragile que vous à ces substances.

7. Il faut laver les nouveaux jouets quand c’est possible.

Parce qu’il y a souvent des produits dangereux pour la santé. 

C’est mieux de prendre des jouets d’occasion (si en plastique, vérifiez le degré d’usure - les griffes, s’ils sont fort abimés et si ils sont en bois, vérifier qu’ils n’ont pas été « ré-vernis » récemment)

Si les jouets sont nouveaux, il faut enlever l’emballage et laisser le jouet à l’air quelques jours avant de l’utiliser.

8. C’est mieux de manger des petits poissons.

Dans les gros poissons, il y a des produits dangereux pour la santé. Il faut manger des gros poissons 1 fois par semaine ou moins. Certains parlent de 2 X par semaine dont une fois du poisson « gras », mais ici, c’est l’effet toxique sur le fœtus des métaux et polluants retrouvés dans les poissons qui sont en cause.

Rappelez-vous le fœtus n’est pas un adulte en miniature : il est beaucoup plus fragile que vous

Par exemple, le thon : non seulement il contient des métaux lourds, mais sa chair est au coeur d’un scandale européen de sécurité sanitaire : on y injecte des nitrites pour la rendre plus rouge et plus appétissante du coup (cette méthode est aussi au coeur d’un scandale pour le « recyclage » de la viande et des charcuteries, comme le jambon reconstitué)

9. Il ne faut pas trop cuire (ou brûler) les céréales ou les pommes de terre.

Parce que quand on cuit trop, il y a alors une substance qui est produite dans la nourriture.

Par exemple quand on a grillé sa tartine trop longtemps et qu’elle est un peu noire, idem pour les BBQ !

Ce produit peut créer des cancers.

Cependant, les céréales et les graines doivent aussi être bien cuites et il faut respecter les conseils d’utilisation (souvent il y a un temps de trempage long à respecter pour en faciliter la digestion). Il faut mieux manger des protéines végétales que trop de protéines animales (voir la capsule un mode de vie sain)

10. Il faut prendre assez de vitamines par jour.

Certains médecins fonctionnels et nutritionnistes estiment que les légumes et les fruits actuels sont moins « nourrissants » qu’avant. Je n’ai pas d’avis sur la question mais avant une grossesse, il est intéressant de combler ses déficiences.

Surtout de l’iode qui manque en Belgique et l’acide folique en pré-conceptionnel.

Attention à certaines vitamines qui, en excès, ne sont pas bonnes pour une femme enceinte (comme la vitamine A).

C’est important pour que le cerveau du bébé se développe bien.

On peut demander conseil à son médecin pour choisir les vitamines.

11. C’est mieux de prendre des meubles d’occasion.

Dans les nouveaux meubles, il y a souvent des COV (composés organiques volatiles).

Les COV sont des produits mauvais pour la santé.

Il y a aussi souvent des COV dans la peinture.

Il faut aussi éviter de faire des travaux ou de la peinture (et sinon, préférer les peintures bio ou à l’eau).  

Et il faut bien ouvrir les fenêtres pour aérer la pièce.

12. C’est mieux de ne pas utiliser du parfum à l’intérieur : encens ou parfums d’ambiance.

Il y a souvent du parfum dans les bougies ou dans les toilettes. C’est mauvais pour la santé.

Et bien faire circuler l’air 15 min le matin et 15 min le soir hors périodes d’heures de pointe si vous habitez en ville ou hors période d’épandage si vous habitez à la campagne.

Si vous souhaitez avoir un enfant, un questionnaire existe sur leur site, qui vous donnera des conseils personnalisés : Lien vers le questionnaire

Vous pouvez aussi télécharger la brochure suivante sur les 1000 premiers jours 

https://www.ssmg.be/wp-content/uploads/Cellules-spec/Environnement/231123-Webinaire-pFAS/Br-FR-Se-proteger-perturbateurs-endocriniens.pdf

Vous faites de votre mieux jour après jour, c’est un super projet de vouloir porter et donner la vie, ne l’oubliez pas 😉