Sujet tabou !
De quoi s’agit-il ?
Les violences subies par les femmes constituent l’une des violations des droits humains les plus répandues dans le monde.
La déclaration de l’ONU en 1993 définit la violence à l’égard des femmes comme « tous les actes de violence dirigés contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée » (article 1er).
Les formes de violences sont très diverses et pour la femme, il est parfois difficile de reconnaître cette violence :
Ces violences sont aussi la forme la plus aiguë de l’inégalité homme-femme, l’ONU les lie à la domination des hommes et à la subordination des femmes.
Cela atteint dans nos pays les femmes de tous les milieux, dans la vie privée, dans les espaces publiques comme au travail.
Au sein du couple, les violences sont répétées, multiples et peuvent être physiques mais aussi verbales, psychologiques et sexuelles (économiques !)
Dans les États membres de l’Union européenne une étude en 2014 a montré auprès de 42000 femmes que :
À noter que le recensement est difficile car le signalement aux autorités reste faible !
En 2019, en France, 99 % des femmes disent avoir été victimes d’un acte ou comportement sexiste.
Pour rappel la définition du sexisme :
Il s’agit d’une idéologie qui repose sur l’infériorité d’un sexe par rapport à l’autre, mais aussi un ensemble de manifestations des plus anodines en l’apparence (remarques, plaisanterie, etc) aux plus graves (viols, meurtres) qui ont pour objet de délégitimer, stigmatiser, humilier ou violenter les femmes et entraînent pour elles des effets en termes d’estime de soi, de santé psychique et physique et de modification des comportements …. comme éviter de mettre une jupe, ou de rentrer tard le soir …
En 2020 en France, plus de 80% des victimes au sein du couple recensées sont des femmes.
Pour l’OMS, le risque pour une femme de subir des violences conjugales est plus élevé que celui d’avoir un accident de la route.
En Belgique, près de 98% des femmes déclarent avoir déjà été victime de harcèlement dans l’espace publique.
Selon Amnesty International avant la crise du COVID : 1femme /5 a déjà été victime de viol au cours de sa vie en Belgique. Et le violeur est rarement un inconnu et la victime le connaît (famille, ami…).
Concrètement, il faut agir et des associations le font pour changer les choses En Suède, le viol est considéré comme « tout acte sexuel sans accord explicite, même en l’absence de menace ou de violence »
Le numéro d’urgence, si vous êtes en danger, 101 la Police.
Ou vous rendre dans le commissariat le plus proche ou aux urgences de l’hôpital le plus proche. Il faut porter plainte !! Un Service d’Aide aux Victimes peut vous aider à effectuer cette démarche.
En cas de violence sexuelle, vous pouvez faire appel aux Centres de Prise en charge des Violences sexuelles (CPVS) : https://www.cpvcf.org 02/535 45 42 (24/7 : suivi médical, médico-légal, psychologique, mais aussi judiciaire et policier sur place) à Bruxelles, mais aussi à Liège et à Gand.
Écoute violences conjugales 0800/30 030 : le premier pas pour sortir de l’isolement est de parler (24/7, gratuit et anonyme, https://www.ecouteviolencesconjugales.be).
Violences sexuelles 0800/98 100 SOS viol.
Accueil et hébergement 02/539 27 44 du lundi ou vendredi.
Samu social 800/ 99 340.
Une page intéressante concernant la violence et ne concernant pas seulement les femmes : https://www.bruxelles.be/lieux-daccueil-pour-les-victimes-de-violences.
Et sinon, NE RESTEZ PAS SEULE, parlez-en moi en consultation : je vous aiderai de mon mieux.
http://www.garance.be organise des stages de défense pour les femmes, ado, plus de 65 ans, mieux vaut toujours prévenir et pouvoir agir plutôt que de subir.